Maroc - LE TEMPS - Tous - 23/Sep 16:33

En football, rien de tel qu’«une bonne rivalité»

A l’instar de Pep Guardiola, heureux d’avoir trouvé en Arsenal un contradicteur à la hauteur de Manchester City, le football a besoin de matchs tendus où l’odeur de soufre provient du terrain et non des tribunesPour paraphraser Clemenceau, le football ça doit sentir le soufre mais pas trop. Quelques jours après le lancement assez neutre de la nouvelle formule de la Ligue des champions, qui a proposé beaucoup de matchs déséquilibrés et assez peu d’exaltation, le retour ce week-end des championnats nationaux a rappelé que les bonnes vieilles affiches locales possédaient ce sel qui relève la saveur d’un match: la rivalité. On parle de celle qui existe sur le terrain entre équipes, et non de celle, parfois fictive et souvent décalée, des supporters.Pep Guardiola l’a bien compris dimanche lorsque, surmontant sa déception d’avoir été tenu en échec (2-2) par Arsenal malgré une supériorité numérique de 60 minutes (dont 15 de temps additionnel) et une domination territoriale écrasante, l’entraîneur de Manchester City s’est réjoui d’avoir «créé une bonne rivalité avec Arsenal». Face à l’équipe de son ancien élève Mikel Arteta, Guardiola a apprécié l’ambition, l’engagement et la «personnalité» d’Arsenal. Sur le terrain, Erling Haaland a jeté un ballon sur la tête de Gabriel et intimé les Londoniens de «rester humbles», le tout avec un sourire gourmand.Voir plus