Maroc - OBSERVALGERIE.COM - A la Une - 17/Aug 16:15

Trois harraga Algériens disparus en mer en tentant de rejoindre Ceuta à la nage

Le phénomène de la migration clandestine, appelée harga en Algérie, continue de faire des victimes. Récemment, trois jeunes Algériens ont disparu en mer alors qu'ils tentaient de rejoindre à la nage l'enclave espagnole Ceuta.  Selon le site local El Faro de Ceuta, les évènements se sont déroulés lundi dernier, lorsque trois jeunes hommes, Ayoub, Choaib et Sohaib, ont décidé de tenter la traversée à la nage vers Ceuta. Dans un dernier message vocal envoyé via WhatsApp, l'un des harraga a alerté ses proches de leur situation critique : « nous sommes dans l'eau, près de la montagne, dépêchez-vous ». Ce message d'urgence, a été la dernière communication avant leur disparition. Depuis, les familles des disparus vivent dans une angoisse insupportable. Elles s'accrochent à l'espoir d'un miracle, attendant des nouvelles qui ne viennent pas. Les proches des jeunes hommes ont demandé aux autorités de renforcer les recherches dans la zone maritime autour de Ceuta. Mais malgré les efforts de la Garde civile espagnole, aucune trace des disparus n'a été retrouvée. Les tentatives de harraga vers Ceuta en forte hausse Il faut dire que ce drame n'est pas isolé. Les tentatives de harraga vers l'enclave espagnole ont considérablement augmenté ces derniers mois. Ceuta, en raison de sa position en Afrique du Nord, est souvent choisie comme point d'entrée par les migrants. La traversée à la nage, bien que risquée, est perçue par certains comme une option viable. De nombreux Algériens prennent ce risque, espérant trouver un avenir meilleur en Europe. Les motivations des jeunes Algériens qui prennent la mer sont similaires à celles de milliers d'autres harraga. L'Europe est souvent vue comme un refuge, un lieu où ils peuvent espérer améliorer leur situation. Cependant, la réalité des traversées est souvent tragique. Les migrants font face à des dangers tels que les conditions maritimes hostiles, la fatigue, et parfois l'intervention des forces de sécurité.