L’état-major général des armées informe l’opinion que, dans le cadre de ses missions de recherche et de neutralisation des groupes armés...
Vous n'êtes pas connecté
Alors que l'État malien mène la guerre contre le terrorisme pour recouvrer l'intégrité territoriale du pays, les appels au dialogue avec les groupes armés terroristes, en tant qu'alternative au retour de la paix, sont fréquents depuis plusieurs années. Cependant, cette question continue de diviser et les autorités de la transition sont loin d'entamer des démarches de discussion avec ces groupes, malgré les recommandations formulées lors de diverses assises nationales depuis 2017. La question revient avec insistance au fil des années. La crise sécuritaire que traverse le Mali depuis 2012 n’en finit pas, malgré les nombreuses actions entreprises pour l’endiguer. Face à l'insuffisance des réponses apportées jusqu'à présent sur le plan militaire, certains leaders communautaires et religieux ont appelé au dialogue avec les groupes armés terroristes. Une partie importante des populations des zones touchées par l'insécurité manifeste également un grand intérêt pour ce dialogue, parmi les réponses envisagées face à ce fléau. Depuis la Conférence d'entente nationale en 2017, le Dialogue inter-malien pour la paix et la réconciliation en mai 2024, en passant par le Dialogue national inclusif en 2019 et les Assises nationales de la Refondation en 2021, toutes les rencontres de discussions au plan national ont recommandé le dialogue avec les groupes armés terroristes. Le dernier appel d'envergure remonte au 15 août 2024. Lors d'une rencontre au ministère de la Défense, le président du Haut Conseil Islamique du Mali, Chérif Ousmane Madani Haidara a demandé aux militaires au pouvoir d'ouvrir le dialogue avec tous les groupes armés maliens, jihadistes ou non. Le leader religieux estime que le tout sécuritaire ne peut pas mettre fin aux violences. Dans la foulée, plusieurs partis politiques et associations ont soutenu cet appel. Définir les contours du dialogue Pour Baba Dakono, Secrétaire exécutif de l'Observatoire citoyen sur la gouvernance et la sécurité, ouvrir une possibilité de dialogue avec les acteurs armés, y compris les mouvements qualifiés de terroristes, est une piste à explorer. L'approche militaire menée jusqu'ici a montré certaines limites, autant qu’elle gèle les leviers endogènes pour mettre fin aux violences. Maître Abdourahamane Ben Mamata Traoré n'est pas contre l'ouverture d'un tel dialogue. Mais pour cet avocat, il est nécessaire de définir avec qui et sur quoi l'État doit discuter. Il s'oppose catégoriquement à toute renégociation de l'architecture institutionnelle du Mali avec des groupes armés, quelle que soit leur puissance militaire. « On peut négocier avec les groupes armés, non pas sur les questions politiques et institutionnelles ni sur la destinée de la nation, mais simplement sur les conditions du dépôt des armes et leur insertion dans la vie sociale, économique ou professionnelle », argue-t-il. L'État opposé ? Bien que les autorités de la transition, qui se sont engagées à mettre en œuvre toutes les recommandations issues des ANR ainsi que du Dialogue inter-malien, n'aient pas officiellement mis de côté le dialogue avec les groupes armés terroristes, elles ne semblent pas disposées à explorer cette option. Le 11 octobre dernier, le Premier ministre Choguel Kokalla Maiga a exprimé son refus du dialogue avec les terroristes devant les membres de la Haute Administration et de la Haute Hiérarchie Militaire, lors de la session d'appropriation du Programme national d'éducation aux valeurs. Pour le chef du gouvernement, il est hors de question de dialoguer avec ces groupes armés qui ont pris les armes contre l'État. « Nous ne négocierons pas avec les terroristes. Il faut les combattre », a-t-il tranché. « Certains Maliens soutiennent que l'option militaire, à elle seule, ne suffit pas et qu'il faut négocier avec les terroristes. Personne ne dit le contraire. D'ailleurs, nous n'avons fait que négocier pendant 30 ans. Face au terrorisme, on se bat, on l'écrase et après on négocie. Un État qui se lance dans des négociations sans rapport de force favorable se voit imposer ce qu'on veut », a défendu le Premier ministre. Mohamed Kenouvi
L’état-major général des armées informe l’opinion que, dans le cadre de ses missions de recherche et de neutralisation des groupes armés...
L’état-major général des armées informe l’opinion que, dans le cadre de ses missions de recherche et de neutralisation des groupes armés...
L’état-major général des armées informe l’opinion que, dans le cadre de ses missions de recherche et de neutralisation des groupes armés...
Après des mois d'investigations et de dialogues souvent difficiles avec les différents partis concernés, la Commission européenne vient de mettre...
Voici une sélection, ce 1er novembre 2024, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France. ►...
Voici une sélection, ce 1er novembre 2024, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France. ►...
Voici une sélection, ce 5 novembre 2024, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France. ►...
Ça bouge depuis quelques mois au sein de l’opposition ! Plusieurs de ses leaders tentent, après une présidentielle marquée par leur incapacité...
Des « groupes armés irréguliers » se sont emparés, vendredi, d’une caserne, et ont saisi des « armes et des munitions », selon les forces...
Au cours des dernières 48 heures, les Forces de défense et de sécurité (FDS) du Niger ont interpellé au moins 22 individus soupçonnés de...