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CHRONIQUE. Depuis son retour à la Maison-Blanche, Donald Trump ordonne, et tout le monde doit suivre. Ses décisions en matière énergétique visent surtout à éviter une reprise de l’inflation. Un risque qui explique le flou entourant les tarifs douaniers imposés à la ChineNous avons probablement tous joué à «Jacques a dit» dans notre enfance, ce jeu qui consiste à faire exécuter des actions aux autres participants tout en les piégeant s’ils obéissent sans avoir entendu «Jacques a dit» au préalable. Depuis le 20 janvier, les marchés financiers semblent s’adonner à une version revisitée intitulée «Donald a dit», dont les règles sont simples: Donald Trump ordonne, et tout le monde doit suivre.L’avantage avec Trump, c’est que l’univers des instructions est vaste. Il exige tout à la fois que les taux d’intérêt baissent, que Poutine mette fin à la guerre en Ukraine, que les banques américaines adoptent une attitude plus conciliante envers leurs clients républicains, ou encore que le prix du pétrole baisse sans impacter les marges des géants pétroliers.Dès la première semaine, Donald Trump a signé plus de 50 executive orders (décrets présidentiels), donnant un avant-goût de ce que seront les quatre prochaines années de son mandat. Certaines mesures ont d’ailleurs pu surprendre par leur absence d’urgence, comme la déclassification des documents liés aux assassinats de John Fitzgerald Kennedy et Martin Luther King ou encore la promotion d’une «belle architecture civique». Mais au-delà de ces décisions anecdotiques, deux grandes orientations émergent. Un virage énergétique marqué La première concerne l’arrêt du soutien aux énergies solaires et éoliennes au profit des énergies fossiles et nucléaires. En signant pas moins de quatre décrets à ce sujet, Trump entend garantir des sources d’énergie bon marché et fiables, notamment via l’exploitation pétrolière de zones jusqu’ici protégées, comme les parcs naturels de l’Alaska.Si ces décisions sont avant tout symboliques et traduisent la direction que Trump souhaite donner à sa politique énergétique et environnementale, elles ne remettent pas encore en cause l’Inflation Reduction Act (IRA) mis en place par Joe Biden. Notamment les crédits d’impôt en faveur des énergies renouvelables, qui ne devraient – en théorie – pas être affectés. En pratique toutefois, certaines entreprises pourraient bien devoir se battre devant les tribunaux pour faire valoir leurs droits aux aides prévues par l’IRA. Lire encore: Didier Borowski, économiste: «La grande question est de savoir jusqu’où Donald Trump est prêt à aller» Comme de nombreux Américains ont reproché à Biden la flambée inflationniste de 2022, Donald Trump semble vouloir éviter de créer une nouvelle hausse des prix généralisée. Ses décisions favorisant les forages pétroliers, ainsi que sa pression sur les membres de l’OPEP pour qu’ils réduisent le prix du brut, ont déjà fait chuter le cours du pétrole de près de 8% depuis le 15 janvier.En parallèle, l’une des premières décisions du président a été d’imposer un gel des embauches dans la fonction publique fédérale. Bien que les emplois fédéraux ne représentent que 3% des actifs aux Etats-Unis, cette mesure pourrait influencer le marché de l’emploi et limiter les hausses salariales. Une politique économique sous surveillance Par ailleurs, les taux des obligations à long terme ont eu tendance à augmenter depuis septembre, les marchés financiers étant préoccupés par l’impact inflationniste de l’introduction de droits de douane universels de 10%, une promesse phare de Trump. Celui-ci semble pourtant temporiser sur ce point.En effet, si le Canada et le Mexique sont menacés d’une hausse des tarifs douaniers dès le 1er février, aucune décision n’a encore été prise contre la Chine. Cette prudence s’explique peut-être par la nécessité de ménager Pékin afin d’obtenir son soutien dans la résolution du conflit ukrainien. Lire aussi: Ce que Trump veut vraiment avec ses barrières douanières stratosphériques Enfin, telle une épée de Damoclès, cette politique commerciale de Trump pourrait bien s’apparenter davantage à une arme de négociation qu’à une stratégie économique systématique. L’expulsion récente d’immigrés clandestins vers la Colombie en est un exemple: plus qu’une décision de fond, elle pourrait servir de levier dans d’autres discussions.Ce qui est certain, c’est que le mandat Trump 2.0 nous réserve de nombreuses surprises et les négociations internationales s’annoncent plus musclées que sous Biden. Pour le meilleur ou pour le pire.
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