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ÉDITORIAL. A Munich, J. D. Vance a exposé en toute franchise le nouveau monde qu’entendent imposer les Etats-Unis. L’Europe doit faire son aggiornamento ou ne fera plus partie de la même équipeFondée sur les ruines de la Deuxième Guerre mondiale, l’Alliance transatlantique a connu des hauts et des bas. Ce week-end, à Munich, c’était un début de rupture. L’allié américain n’a pas simplement bandé ses muscles pour demander aux Européens de payer plus. Il a aussi refusé de s’asseoir à la table des discussions. Désormais, les valeurs communes et la sécurité partagée sont questionnées. Il n’y a, avec la nouvelle administration américaine, qu’un rapport de force, des marchandages et des deals.On peut estimer, après tout, que c’est un salutaire appel au réveil de l’Europe pour la prise en main de son destin après trois quarts de siècle de tutelle américaine. C’est l’espoir auquel se raccrochent les chancelleries au lendemain du choc qu’a représenté la 61e Conférence de Munich sur la sécurité. Mais il serait mal avisé d’ignorer le véritable message qu’a délivré Washington dans un cénacle qui représentait jusqu’ici la quintessence de l’unité occidentale.Notre article de Munich: Coup de massue pour les Européens à Munich: selon J. D. Vance, l’ennemi n’est pas la Russie, «il est intérieur» Eviter les contacts avec les Européens J. D. Vance a interpellé les Européens pour savoir si, en termes de valeurs, ils étaient encore «dans la même équipe». Il a implicitement comparé les règles de l’Etat de droit du continent au régime totalitaire de l’URSS. Il a explicitement affirmé que les ennemis de l’Europe n’étaient pas forcément la Russie ou la Chine mais «à l’intérieur». Cet ennemi ressemble à la démocratie libérale. Lire aussi: Trois responsables américains en Europe alors que Bruxelles cherche désespérément à se faire entendre par Donald Trump A Munich, le vice-président des Etats-Unis a esquivé les réunions avec le chancelier allemand et les chefs d’Etat européens. Le mot d’ordre semble avoir été de limiter les contacts. Il a, par contre, rencontré durant une demi-heure Alice Weidel, la candidate de l’extrême droite. Convocation d’un sommet en urgence En une semaine, l’administration Trump a ainsi envoyé trois signaux aux Européens: les Etats-Unis sont prêts à abandonner l’allié ukrainien si ce dernier n’accepte pas de céder des territoires à l’ennemi et de livrer ses ressources pour rembourser sa dette (mardi); Washington va négocier directement avec Moscou (jeudi); la Maison-Blanche embrasse l’extrême droite et s’immisce dans les processus électoraux (vendredi).L’extrême droite applaudit, la droite appelle au respect du droit et la gauche proteste. C’est un coup de semonce. Pour tenter de sauver le lien transatlantique, l’Europe doit à son tour user du langage de la force pour formuler un nouveau deal avec les Etats-Unis. C’est dans ce but qu’Emmanuel Macron convoque en urgence un sommet ce lundi à Paris. Il s’agira d’abord de s’assurer de l’union des Européens face à ces nouveaux défis existentiels. Verbatim: «Ce qui m’inquiète, c’est le recul de l’Europe par rapport à certaines de ses valeurs les plus fondamentales»: le discours intégral de J. D. Vance à Munich
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