Maroc - LE TEMPS - Tous - 19/Mar 09:32

«Ma mère, Dieu et Sylvie Vartan»: handicap, miracle et variétés

Adaptation d’un best-seller autobiographique, «Ma mère, Dieu et Sylvie Vartan», de Ken Scott, est une comédie dramatique grand public qui rend hommage à toutes les mèresOn peut compter sur le Québécois Ken Scott, même travaillant cette fois en France, pour trousser des films populaires pas trop honteux. Une affaire de choix consensuels et de touche légère plus que de mise en scène, toujours banale. Déjà scénariste de La Grande Séduction (Jean-François Pouliot, 2003), il avait ensuite réalisé un carton avec la comédie Starbuck (2011) puis avait été choisi pour porter à l’écran le roman à succès L’Extraordinaire Voyage du fakir (2018). Rebelote pour cette adaptation de Ma mère, Dieu et Sylvie Vartan, roman autobiographique de Roland Perez, avocat et animateur de radio qui raconte là son enfance, en particulier comment sa mère a affronté son infirmité de naissance: un pied bot.Quand Esther (Leïla Bekhti) met au monde Roland, petit dernier d’une famille nombreuse installée en banlieue parisienne, elle refuse de se rendre à l’évidence. Contre l’avis des médecins, elle promet à son fils qu’il marchera comme les autres. Dès lors, cette mère juive d’origine marocaine va tout mettre en œuvre pour tenir cette promesse, tenant en respect les autorités scolaires et courant les spécialistes pour finir par miser sur la méthode drastique d’une rebouteuse. Et Sylvie Vartan, dans tout ça? Elle intervient durant ce long traitement qui voit le petit Roland condamné à rester dans l’appartement, devant la TV, quand il n’écoute pas les disques yéyé de ses sœurs.Voir plus