Pour le sociologue Gaël Brulé, «nous ne sommes pas condamnés à choisir entre bonheur et écologie»

Il est possible d’être heureux tout en respectant les limites planétaires, estime le professeur à la Haute Ecole de santé de Genève. Mais cela nécessite de réviser notre manière de concevoir et de mesurer la félicitéAlors, heureux? La recherche du bonheur fait l’objet de débats philosophiques depuis l’Antiquité. L’enjeu a pris une telle importance que des classements internationaux sont apparus, qui comparent les performances des Etats en la matière. Mais alors que nous faisons face à une grave crise écologique, peut-on encore penser le bonheur sans prendre en compte son impact sur la nature? C’est la question que pose le sociologue Gaël Brulé, professeur associé en santé environnementale à la Haute Ecole de santé de Genève, dans un ouvrage récemment paru, Le Coût environnemental du bonheur (Ed. Epistémé). Une invitation à redéfinir la notion de bonheur hors du cadre qui s’est imposé dans nos sociétés occidentales. Le Temps: La Suisse est un pays particulièrement heureux, à en croire le World Happiness Report. En quoi consiste ce classement, qui fait figure de référence en la matière? Voir plus

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