X

Vous n'êtes pas connecté

Maroc Maroc - HEIDI.HIDORA.COM - A La Une - 03/Jul 18:50

Blocage de l’abattoir Micarna: on a suivi l’opération commando de l’intérieur

REPORTAGE EXCLUSIF. Le Collectif 269 Libération animale, accablé par des condamnations judiciaires en série et d’importantes scissions internes, a repris du poil de la bête après deux ans de petites libérations animales. Dans la nuit du 1er juillet 2024, l'association de militants antispécistes a organisé le blocage de l'abattoir Micarna de Migros à Courtepin, près de Fribourg. Heidi.news y était.Une odeur de sang coagulé et d’excréments flotte dans la grande halle de l'abattoir de Courtepin, ce 1er juillet 2024 à l’aube, quand des dizaines de militants masqués y font irruption. Des plumes volent et les poules, stressées, lâchent des fientes sur les activistes qui tentent de leur éviter la mort.La montre affiche 4h41 du matin. Devant des ouvriers ébahis, les antispécistes investissent le point de départ de la chaîne de production. Ils se glissent sous des rails auxquels sont suspendues quelques dizaines de volailles encore vivantes. Certains grimpent sur les machines. D’autres s’y enchaînent. Une poignée s’affaire à délivrer les poules en les décrochant du rail ou en les sortant de grandes caisses placées à l’arrière de la salle, qui en temps normal les conduisent inexorablement à la lame de décapitation. La liberté est de courte durée: après une étreinte entre humains et animaux, les volatiles sont placés dans des caissons vides embarqués pour l’occasion.«*Jamais vu une chose pareille*», s’amuse un employé du grand abattoir de la Migros. «*C’est du grand n’importe quoi*», lâche un autre. Hormis un travailleur visiblement secoué par la scène, et qui empoigne une activiste, les ouvriers se gardent d’intervenir. La police est prévenue et ne devrait pas tarder. ### **Opération commando** Flashback. La veille de l’action, qui fera les gros titres de tous les médias suisses, les troupes antispécistes du Collectif 269 Libération animale se sont rassemblées dans un local loué à un privé, à Lausanne. Des activistes français, italiens et allemands ont rejoint leurs camarades helvètes, en grande majorité des jeunes femmes rompues à l’action directe, dont certaines rencontrées dans [le premier épisode de notre Exploration sur les animaux](https://www.heidi.news/explorations/attention-antispecistes-mechants/le-dilemme-des-antispecistes-faut-il-s-attaquer-aux-abattoirs-ou-au-parlement). Une question taraude les 90 personnes réunies dans la salle: comment éviter la prison? La réponse vient d’une habituée des opérations coup de poing: «*Il ne doit y avoir aucun dégât matériel, sinon on est inculpé de sabotage,* lâche-t-elle. *L'action doit être paisible*.» *![](https://lh7-us.googleusercontent.com/docsz/AD_4nXfPvAAYPiukTLFJ1klVU1SwJquLOFJOxNb0e_7OICYBD_v8EzaT82RY17X0-zVMIcb-9hPWbw8nbAHPfJI3i0ZWbQTHeTz4GzmhBQtyI7RuzyES46Qj8Nq-PJL_FQ8suJF2t7Pzum43Rmx07lcjhQzrthqu?key=hsEXyzQV08GR7DtgvtfXIw "Tiphaine Lagarde, cofondatrice du collectif, tient régulièrement des conférences pour prêcher les valeurs du mouvement à des salles combles. Ici, aux côtés d’une camarade italienne lors d’une intervention récente en Suisse. | SZ, pour Heidi.news")* Cela fait des mois que certains repèrent les points d’entrée et de sortie ainsi que les mouvements des ouvriers de l’abattoir Micarna de Courtepin, dans le canton de Fribourg, où la Migros a abattu 32 millions de poulets en 2023, sur 72 millions au total en Suisse (source: Union suisse des paysans). *«Il faudra maintenir une vigilance maximale tout au long de la soirée,* lâche une jeune femme qui se fait appeler Morton. *On veut éviter de se faire repérer dans ce coin de la campagne suisse où on appelle la police pour un rien.»* ## Des militants de toute l’Europe Sauf qu’il ne s’agit pas d’un «*rien*», même si [l’invitation sur Facebook](https://www.facebook.com/events/821692246211286/?ref=newsfeed) à l’événement paraissait bien innocente: *«Rencontre avec 269LA: conférence, ateliers, repas de soutien et plein de surprises!»*. Sur un trottoir devant la salle, un couple semble épier les allers et venues des activistes avant de sauter précipitamment dans un taxi. Leur tenue, plus formelle, détonne. S’agit-il de policiers en civil? *«Nous sommes systématiquement pistés par les services de renseignements»*, confirme Kitty, une informaticienne munichoise de 38 ans. Comme les autres membres du collectif, elle enchaîne les «*voyages militants*» dans des pays européens pour défendre la fin de l’exploitation animale: France, Pays-Bas, Slovénie et Belgique ces derniers mois. Elle trouve Lausanne *«sympa»* mais n’aura pas le temps de faire du tourisme. *«Je ne peux jamais voir le moindre monument ou musée pendant ces voyages. Juste des zones agricoles qui se ressemblent toutes. Les actions lessivent.»* L’heure tourne, l’action du jour se précise. *«Chaque blocage ou libération est préparé collectivement en amont, sur l’application Signal,* explique Delta, éducatrice de 28 ans venue de Bretagne. *Rien n’est laissé au hasard. Les rôles de chacun sont très clairs.»* ## Surtout, ne pas se faire repérer Cela n’empêche pas le chaos de régner au moment du départ du local lausannois. Certains n’ont toujours pas de place dans un véhicule. D’autres manquent de cagoules, de cadenas ou de chaînes, nécessaires pour faire durer le blocage. Delta nous embarque dans sa guimbarde. Filigrane, sa copilote également bretonne, lui lit les communications qui parviennent sur la messagerie sécurisée. L’ambiance est tendue vers l’objectif. Seules les questions de logistique sont jugées pertinentes, la socialisation entre camarades de lutte se borne à quelques timides tentatives, vite avortées. Première étape: un parking sous-terrain pour faire des échanges de matériel et de nourriture avec une autre voiture. Tout contretemps peut signer l’échec de l’initiative. Une dame bloquée par la voiture de Delta s’énerve: *«Mon ticket va expirer. Laissez-moi sortir s’il vous plaît.»* Delta s’exécute sans attendre. *«Surtout, ne pas se faire repérer bêtement»*, souffle-t-elle. Le planning est millimétré. Rendez-vous sur deux parkings vides le long d’une route de campagne, à proximité de l’usine Micarna de Courtepin, en banlieue de Fribourg. Nouvelles instructions: attendre là, en silence, les fourgonnettes destinées à l’acheminement des activistes vers l’abattoir. ## «Annuler n’est pas une option» Alerte sur la messagerie. «*Une voiture de police était au bord de la route*, raconte un jeune homme à l’accent chantant du sud de la France. *Nous avons fait demi-tour, mais ils nous ont poursuivis et imposé un alcootest.*» L’identité des passagers a été relevée et permettra à la police de localiser ces militants à proximité de l’action, qui se fait attendre dans le silence du parking. «*Annuler n’est pas une option*, affirme Filigrane. *Nous avons tous fait beaucoup de route pour participer à cette action et n’allons pas rebrousser chemin sans avoir essayé.*» Le feu vert est donné avant les premières lueurs de l’aube. «*Nous avons beaucoup de retard*», s’inquiète Delta. Tout le monde grimpe dans les fourgonnettes. Morton est au volant de l’une d’elles, une trentaine d’activistes à l’arrière. Quinze minutes plus tard, les lumières de l’usine se détachent dans la nuit. ![](https://lh7-us.googleusercontent.com/docsz/AD_4nXehXW2SFrjCekGNFSzMrOrbXBPqzDOu22LkbVCR-H_ngAKn5x130-puff_czfkSGqMU1UiOG0LdV3YkiFxe7CP6te8GmgSd1HvbjT4wWQDGd1dDh_AsmdA-y_SPSW4EnqlSU0-JkQjrwFBx2Ya8yfR2xoox?key=hsEXyzQV08GR7DtgvtfXIw "Une fois sortis des fourgonnettes, les militants les plus téméraires enjambent les barrières métalliques de l’usine. | SZ, pour Heidi.news") Une grappe épaisse de silhouettes noires se précipite vers l’enceinte qui protège l’abattoir de la Migros. Les plus téméraires grimpent sur la barrière métallique, ouvrent un portail pour laisser passer les autres. C’est le grand rush vers l’intérieur. Les commandos traversent une cour bétonnée, se hissent sur une plateforme à deux mètres de haut depuis laquelle l’un d’entre eux ouvre une porte métallique au pied de biche. Le passage est étroit, comme un entonnoir. C’est le point d’entrée vers le cœur de l’abattoir. ## De la guillotine aux crochets Nous débouchons sur une grande pièce remplie de machines de découpe. Kitty mène la troupe en récitant les crédos du mouvement. «*La vache heureuse qui coule des jours ensoleillés à l’alpage – celle qu’on voit sur les cartes postales – est un leurre*. *La viande que nous achetons, surtout en grande surface, est le résultat d’une chaîne de production sinistre*». Les militants, les poches remplies de flyers, ne vont pas tarder à en joncher les sols de l’usine. «*For every life you stole Micarna*», pour chaque vie volée, Micarna. ![](https://lh7-us.googleusercontent.com/docsz/AD_4nXd69-DNEWclR6FoIhK9lFV_b-dGuKWj5GQdTmcR7NnPgLhJipd1boSSW6zG8ARG3fasjjPUeqv0cYHgwejrz88lawSZc8xalmNBv-YzkH_oqle-Vo1v0kt39QRRU77yFyggTmWO4WpD2NJxhjyT7Qg4wGQ?key=hsEXyzQV08GR7DtgvtfXIw "Avant d’investir le départ de la chaîne de production de l’abattoir, il faut traverser de grandes pièces remplies de carcasses et de boyaux suspendus. | SZ, pour Heidi.news") La troupe remonte ensuite la chaîne d’abattage, le long de rails fixés au plafond. La zone d’éviscération où des boyaux sont suspendus au côté de carcasses scintillantes, prêtes à l’emballage. Celle où les volatiles sont décapités par une lame automatique avant d’être déplumés. Enfin, l’espace où les poules atterrissent dans de grands caissons pour débuter leur dernier voyage, vivantes, suspendues à des crochets. En tout, une septantaine d’activistes a envahi l’usine – dont un petit groupe qui a pris position sur le toit. Les premiers policiers fribourgeois font leur apparition vers 5h du matin, une demi-heure après l’intrusion. Ils cherchent un responsable. «*Avec qui peut-on discuter?*», interpelle l’un d’entre eux. Pour toute réponse, il reçoit des slogans, clamés au rythme des coups de chaîne sur le matériel de l’usine: «*Nous sommes des antispécistes!*»*,* «*Honte à vous!*»… Les Italiens enchaînent en entonnant *Bella Ciao*. «*Un collectif n’a pas de responsable. Nous sommes tous responsables!*», tonne une militante. ![](https://lh7-us.googleusercontent.com/docsz/AD_4nXeIQxLJ93vBnRwVv2Snq4n-K4cCXErD5meTT7qxT5ffwPBD5_56MpgvSz_spRmm4pRGR25ypfjvnWGfGoz3vcTxIrl-12lmWtnepiZPDRWwNRc5WtmqXyodLriYeuUrtF4BSsAqX1TRjZikIIaLP6VYuGI?key=hsEXyzQV08GR7DtgvtfXIw "Certains militants grimpent sur les machines, d’autres s’enchaînent. Les policiers dépêchés sur les lieux dès les premiers instants de l’occupation cherchent en vain un responsable. | SZ, pour Heidi.news") ## Revalorisés en combustible Les renforts policiers arrivent environ une heure plus tard, et relèvent les noms des trois journalistes présents. Face aux uniformes, certains militants montrent des signes de fatigue, avalent leur pique-nique végan ou font des siestes. D’autres sanglotent, sous le coup de l’émotion, en voyant les poules embarquées par les ouvriers sur ordre de leur hiérarchie. L’irruption a perturbé les procédures d’hygiène de l’abattoir: les volailles présentes ne seront jamais consommées. Leur libération n’est pas pour autant envisageable. «*Une solution a été trouvée pour assurer l'abattage de la majorité des poulets déjà présents sur le site lundi matin*, détaillera plus tard Tristan Cerf, porte-parole de la Migros. *Un bon nombre a dû être revalorisé en combustible, car ils ne répondaient plus aux directives liées à la production de viande de poulet destinée à la consommation humaine ou animale.*» ![](https://lh7-us.googleusercontent.com/docsz/AD_4nXdV3XqXZc_c_narXjp4v69CJO3RHSB3_a9bAPCr3rf-8XnuaCHhOE9wu25XSDJp5FBbvUXg6KA8n1zRfoQjZ3cbKaGmLP2v4VmQucuu4nFlFyD153XdEh0rr7Vj-HEbe7yaXX2zSs_1VhrMAmLWY5Rt3vM?key=hsEXyzQV08GR7DtgvtfXIw "La fatigue commence à se faire sentir. | SZ, pour Heidi.news") Je déclare forfait à 8h, alors que la situation est au point mort. Un policier présent me souhaite une bonne journée et deux ouvriers me raccompagnent au portail et m’indiquent le chemin de la gare. Le gros des troupes policières débarquera en début d’après-midi, après le dépôt par la Migros d’une plainte pénale pour dommages à la propriété, violation de domicile et contrainte. Les activistes, dont la plupart ont pris la précaution de porter des couches culottes, sont sur place depuis près de dix heures. ## Intervention des forces de l’ordre L’interpellation des forces spéciales se déroule dans un calme relatif, hormis un malaise et blessure au coude, nécessitant des prises en charge à l’hôpital. Les policiers se saisissent des militants et coupent les chaînes qui les retenaient aux machines. Nombre d’entre eux refusent de coopérer et doivent être portés. [Le compte Instagram](https://www.instagram.com/p/C84UftKKso7/) du collectif, lui, évoquera une «*évacuation violente en cours à l’abattoir de Micarna*.» Tous les militants sont entreposés dans une énorme cage avant leur acheminement au poste. En garde à vue, les activistes arrivent les mains attachées, laissent leurs empreintes, puis sont fouillés au corps et pris en photo, avant d’être auditionnés. Ils doivent ensuite signer une feuille attestant de leur interdiction de se rendre à Fribourg dans l’année à venir. [Saskia Meyer](https://www.instagram.com/saskiameyer_offiziell/?hl=en), une journaliste allemande présente jusqu’à la fin des opérations, subit un traitement identique, selon son témoignage du lendemain. Elle dit avoir dénoncé le cas à Reporters sans frontières. ![](https://lh7-us.googleusercontent.com/docsz/AD_4nXc6iX_uHZ_CLWA85xr6GUR6HsK1Sy9mUctIooe2XgHrx-Tf3O5h4ZztgYzZizM2uHladBVI0QdZHzWIZebLo8Lls1cg_Y73T7LPwiJ8EEtbkM9axTK071GqEICmbEMpT6UmzF76rtjk8ixZzWrMFbh15aA?key=hsEXyzQV08GR7DtgvtfXIw "Les activistes délivrent des poules disposées dans des caissons ou suspendues à des crochets au plafond. | SZ, pour Heidi.news") [Pedro da Fonseca](https://www.instagram.com/pedro_britodafonseca/?hl=en), un documentariste français aussi présent au moment des faits, livre une version similaire, à cela près que lui n’a pas été inculpé. «*On nous a embarqués avec les militants. Ils ont voulu nous (les journalistes) mettre des serflex, ce que j’ai réussi à éviter. Mais une fois au commissariat, on m’a annoncé que j’allais avoir droit à la procédure, devoir me mettre à nu, me faire relever les empreintes, puis être auditionné. Même en Afghanistan, en Libye, en Egypte (où j’ai été arrêté en pleine révolution) ou encore en Syrie, on ne m’a jamais obligé à me déshabiller. J’ai dit que je voulais parler à un avocat ou à mon producteur, on m’a répondu que je n’avais pas le choix. Puis, une fois la procédure terminée, ils se sont excusés et m’ont laissé partir avec mes rushs.*» Interrogé à ce sujet, Martial Pugin, chef communication et prévention de la police fribourgeoise, assure qu’aucune violation de la liberté de la presse n’a été commise: «*Nous confirmons que toutes les personnes qui ne se sont pas soumises à l’ordre de police d’évacuer les lieux ont toutes fait l’objet d’une mesure de suivi judiciaire. Ceci a été clairement annoncé avant le début de l’intervention de police. A notre connaissance, les représentants des médias se trouvant à l’intérieur de l’entreprise n’ont jamais reçu d’autorisation formelle de la direction ou des autorités. Il semble également qu’ils n’en ont jamais fait préalablement la demande. L’enquête visant à établir l’implication des personnes présentes est en cours et les conclusions seront portées à la connaissance du magistrat en charge.*» ## Résister à la garde à vue Pendant leurs gardes à vue à l’étranger, les activistes peuvent refuser de communiquer leur identité aux gendarmes, nous informe Tiphaine Lagarde, qui a cofondé le collectif. Certains profitent de cette ruse pour éviter les tracas administratifs d’un casier judiciaire dans leur pays de résidence. Cela leur vaut des détentions au commissariat plus longues – les derniers interpellés du jour partiront dans la soirée. Le processus s'avère néanmoins éprouvant, surtout quand l’adrénaline retombe pour laisser place à la fatigue. Après avoir passé jusqu’à 48 heures au poste, certains militants craquent, mais la majorité repart sans avoir livré leur identité. Cela leur permet de repartir à l’attaque: les membres du collectif répètent la méthode à l’infini, gagnant en force grâce aux réseaux sociaux, où leur communication attire des milliers de nouvelles recrues potentielles. «*J'espère que nos actions inspireront d'autres à sortir de leur zone de confort et à faire comme nous*»*,* confie Kitty. Au final, le blocage aura coûté plusieurs centaines de milliers de francs, entre l’immobilisation de l’usine, la mobilisation des autorités et la remise en état des locaux occupés. La garde à vue est malgré tout expéditive. «*Nous sortons du commissariat*», nous informe un des premiers membres du collectif arrivés au bout de la procédure, à 17h, tout en se réjouissant de l’issue de l’opération. Encouragé par cette conclusion, le collectif antispéciste prépare d’ores et déjà son prochain blocage. Dans un autre pays, cette fois-ci: «*On ne va pas revenir tout de suite en Suisse, par précaution*.» Quant à la valeur de ce type d’action pour la cause animale, elle reste évidemment débattue. «*C'est louable de vouloir sauver les poules et de les prendre dans les bras. C'est beau pour la photo sur Instagram»,* estime pour sa part Tristan Cerf. «O*r le poulet, lui, il n'aime pas ça. C'est un stress énorme, car l'humain qui l'embrasse est un prédateur pour lui. On pourrait dire que cela relève plus de la maltraitance animale que de l'amour.*»

Articles similaires

A Vichy, où l’on comprend enfin comment le RN évite les problèmes

heidi.hidora.com - 29/Jun 20:50

Contrairement aux apparences, qu’il a tenté de ripoliner, les déclarations xénophobes et racistes sont encore légion chez les encartés au...

«Macron n’a rien construit»: en Corrèze avec François Hollande

heidi.hidora.com - 27/Jun 18:00

Alors que l’élection la plus angoissante de la Ve république se rapproche inexorablement, nous arrivons sur une terre d’élection pour...

Scrutin du 29 juin : Les autorités redoutent-elles la  contestation des résultats ?

le calame - 26/Jun 16:21

Au fur et à mesure que la date du scrutin de la présidentielle approche, l’inquiétude monte dans les rangs des populations. Apres...

Sorry! Image not available at this time

Afrique du Sud: appel aux amateurs de viande de zèbre et de gnou

challenges - 23/Jun 03:00

Des carcasses d'impalas, de koudous et de gnous suspendus à un rail d'abattoir attendent d'être transformées en steaks, saucisses et burgers dont...

L’Editorial d’Alexandre Vatimbella. Ce n’est pas en votant pour des illusionnistes que la réalité disparaîtra, au contraire

lecentrisme.com - 25/Jun 07:40

Les Français comme d’autres avant eux et sans aucun doute après eux, s’apprêtent à voter contre la réalité. Ils vont donner leur voix...

Sorry! Image not available at this time

UE-Meta enfreint les règles avec son modèle d'abonnement aux réseaux sociaux, dit Bruxelles

challenges - 01/Jul 12:51

par Foo Yun Chee BRUXELLES (Reuters) - Meta Platforms ne se conforme pas aux règlementations européennes sur le numérique, son modèle...

Brakna: Important meeting électoral à Sorimalé

le calame - 23/Jun 23:49

Le village de Sorimale, une localité située sur la rive du fleuve Sénégal, jadis célèbre pour ses exactions commises sur ses populations,...

FEMAFOOT – Aigles : jusqu’où ira la crise ?

journal du mali - 27/Jun 15:36

Entre la fédération malienne de football et les joueurs de l’équipe nationale, les  Aigles du Mali, le courant ne passe plus. Les résultats...

Les derniers communiqués

  • Aucun élément