Des inondations de plus en plus meurtrières et une facture qui s’alourdit

CHRONIQUE. Alors que la Suisse a connu un printemps certes pluvieux mais sans grosses catastrophes, les drames matériels et humains se multiplient à travers la planète. Pour notre chroniqueur David Hiler, une question se posera inévitablement: qui va payer?Nous avons vécu un printemps pluvieux. Un climat anglais me glissait, un peu dépité, un habitant du quartier, ressortissant du Royaume-Uni. Ce n’est pas très agréable, mais il faudra nous y habituer. La hausse des températures augmente en effet le risque de précipitations: plus l’air est chaud, plus il contient de vapeur d’eau qui se transformera en averses potentiellement intenses. Ces épisodes de fortes pluies seront donc inévitablement plus nombreux.Nous nous consolerons en constatant que la nature profite de l’humidité ambiante et surtout qu’en Suisse nous nous en tirons bien: quelques inondations sans gravité en Suisse centrale et en Suisse orientale et c’est tout. Nos voisins français ont eu moins de chance. Les terribles inondations dont a souffert la Moselle ont occasionné des dégâts considérables.Voir plus

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