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Un des hommes touché à la tête lors de tirs en début de semaine a succombé vendredi à ses blessures. L’enquête se poursuit alors que les versions des faits diffèrentL’un des deux hommes blessés par balles par des gendarmes lundi en Nouvelle-Calédonie a succombé à ses blessures vendredi, ce qui porte à huit le nombre de morts (dont deux gendarmes) depuis le début des troubles dans l’archipel, a annoncé samedi le procureur de la République de Nouméa dans un communiqué. La contestation a commencé le 13 mai autour d’un projet de réforme constitutionnelle du corps électoral. Lire aussi: Cette réforme électorale qui met le feu à la Nouvelle-Calédonie Les faits s’étaient déroulés dans le secteur du col de la Pirogue, à Païta, un point névralgique sur la route menant de Nouméa à l’aéroport international, longtemps bloquée par les indépendantistes. Selon la version des gendarmes relayée par le procureur Yves Dupas, ces derniers avaient fait usage de leur arme après que leur voiture de location, qui porte un impact de balle, avait été percutée par un pick-up. La personne décédée est un homme de 26 ans, domicilié au col de la Pirogue et blessé à la tête par un projectile balistique, selon le procureur. Une autopsie a été ordonnée par le parquet et les investigations se poursuivent. ### Versions divergentes Lundi, le procureur avait dit avoir ouvert une enquête, confiée à la Section de recherches de Nouméa, pour «tentative de meurtre sur personne dépositaire de l’autorité publique». La Cellule de coordination des actions de terrain (CCAT) de Païta, indépendantiste, avait donné une autre version des faits. Selon celle-ci, qui accuse «les milices», ce sont des automobilistes qui ont profité du déblaiement de la route par les forces de l’ordre pour passer «à vive allure en ouvrant le feu avec des balles réelles sur nos jeunes positionnés aux abords de la route». «J’ai une pensée particulière pour ce jeune de Païta qui vient de nous quitter et dont je connais les parents, qui sont issus de la grande chefferie de Païta», a déclaré samedi le président du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie, Louis Mapou, lors d’une allocution. Lire également: Un Emmanuel Macron réservé donne du mou aux indépendantistes de Nouvelle-Calédonie
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