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Les mots de Genève – Des communes pas banales

CHRONIQUE. Sur bien des aspects, l’échelon municipal genevois diffère du reste de la Suisse. C’est un héritage du jacobinisme français«Genève, c’est pas comme en Suisse», m’avait asséné un randonneur valaisan en guise de chute à une longue anecdote. Il se moquait, évidemment, mais son propos n’était pas exempt de véracité. La commune genevoise, par exemple, n’est pas comparable à son homologue vaudoise ou glaronaise. Ses prérogatives et compétences sont moindres. Son utilité aussi, est-on tenté de conclure. Et la tête de son exécutif est un maire, non un syndic ou un président.Pour appréhender ces différences, il faut s’intéresser à la Révolution française. Le Directoire annexe Genève en 1798 et soumet la cité-Etat à ses lois et à son système municipal. La commune de Genève, qui devient le chef-lieu du département du Léman, avec des bouts de l’Ain et de la Haute-Savoie, est dotée d’une administration distincte de l’Etat.Voir plus

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