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Maroc Maroc - HEIDI.HIDORA.COM - A La Une - 06/Aug 13:20

Comment un jeune médecin sans le sou a découvert le médicament du siècle

Au Canada, le Dr Frederick Banting est un héros national. Il y a un siècle, ce médecin a purifié l’insuline afin de l’utiliser pour soigner le diabète, une maladie qui à l’époque tuait bon nombre d’enfants en quelques années. C’est le début d’une grande saga pharmaceutique, placée sous le sceau de moyens modestes, d’intuitions fulgurantes et d’une science désintéressée. Profitons-en, ça ne durera pas.Comme les localités voisines de Buffalo ou Syracuse, dans l’Etat voisin de New York, la ville canadienne de London, dans l’Ontario, est loin de renvoyer l’image d’une Amérique du Nord triomphante. Ici la crise des opioïdes semble visible jusque dans les rues. Vérification faite, le dernier rapport des autorités de santé de la province indique que le comté a enregistré une augmentation de 92% entre 2020 et 2023 des admissions aux urgences suite à la prise de fentanyl et autres dérivés issus du marché noir. Les décès se comptent par centaine. Grant Maltman, le conservateur de la Banting House où Frederick Banting a eu l’intuition de l’insuline. | FD, Heidi.news Ce n’est pas le moindre des paradoxes pour une ville où se dresse le symbole le plus prestigieux de la médecine canadienne: la maison Banting. Dans le jardin de cette demeure cossue, qui semble tout droit sortie d’un tableau d’Edward Hopper, trône une pyramide d’onyx. Inauguré par la reine Elizabeth en 1989, le monument porte une «flamme de l’espoir», qui jamais ne s’éteint. Elle est destinée à survivre tant que le diabète n’aura pas été vaincu… Sur le pas de la porte, Grant Maltman, le volubile conservateur des lieux, m’accueille avec un sonore: *«Bienvenue dans le lieu de naissance de l’insuline!»*. ## Le berceau de l’insuline C’est effectivement ici que le docteur Frederick Banting a eu en 1920 l’intuition d’employer l’insuline pour traiter cette maladie identifiée dès l’Antiquité, mais toujours incurable et souvent mortelle. Il est devenu pour cela l’un des récipiendaires les plus précoces du prix Nobel de médecine, à peine trois ans après sa découverte. A 32 ans, il reste encore à ce jour le lauréat le plus jeune de l’histoire. Quand il fait son apparition, le médicament miracle est vu comme capable de *«ressusciter les morts»*, rappelle Grant Maltman en me guidant dans les étroits couloirs de la Banting House. Devant une carte du monde où les visiteurs, souvent eux-mêmes diabétiques, épinglent leurs pays d’origine, il tempère: *«L’insuline n’est pas un traitement curatif, car le patient doit la prendre toute sa vie.»* Je ne peux m’empêcher de penser à la manne financière que doit représenter un tel blockbuster, produit et utilisé depuis près d’un siècle. Selon l’International Diabetes Federation, 537 millions d’adultes vivaient avec un diabète dans le monde en 2021, contre 108 millions en 1980. En 2018, on estimait que 150 à 200 millions de ces patients devaient s’injecter de l’insuline régulièrement. ![](https://lh7-rt.googleusercontent.com/docsz/AD_4nXfyeqiGOtRa_AO51NfkIayyP7aWIi1ec09ooFWmsZOvFSwmeBz9UFQYEGWEo8r1EFae-oUsjA1jX_hQBMRIO0dsrOqkC9o9ZuyYY1Lf2iG5SPDkPYu1AETsmnR3mfy9Gvm8kgacWllmeGdNtbEpngFiGli_?key=Yj8swp7m8IfQTQm62G8vOA "Après avoir été multiplié par cinq depuis 1980,le nombre de cas de diabète pourrait approcher les 800 millions de personnes en 2045. | International Diabetes Federation") Rien qu’aux Etats-Unis et pour la seule année 2021, l’insuline représentait un marché de 22 milliards de dollars. C’est sans doute moins désormais, depuis que l’administration Biden a plafonné le prix de l’insuline à 35 dollars la dose pour les 65 millions d’Américains au bénéfice de Medicare. Aux Etats-Unis, la dose vaut une centaine de dollars, contre 10-12 dollars en Europe. Quand on sait que la dose coûte 2 à 4 dollars à produire, on comprend que l’activité a été très lucrative, et le reste. ## Une intuition de chirurgien En songeant aux pauvres hères, probablement sous opioïde, que j’ai croisé dans la rue Adelaïde où se situe la maison Banting, le nom de Purdue Pharma me revient en mémoire. Pour avoir fait la promotion agressive de son antidouleur OxyContin, très addictif et connu comme tel, le laboratoire est considéré comme l’un des grands responsables de cette crise sanitaire majeure. Il est devenu l’un des symboles de la vénalité et du cynisme qu’on prête volontiers aux Big Pharma. Cependant, comme on va le voir avec l’histoire de Frederick Banting – et son prolongement dans [l’Exploration «Minceur sur ordonnance»](https://www.heidi.news/explorations/minceur-sur-ordonnance) –, il faut se méfier des a priori. C’est la science et la médecine dans ce qu’elles ont de plus nobles qui sont à l’origine de l’histoire de l’insuline. Et le Dr Banting a cédé le brevet de l’insuline à l’Université de Toronto pour un dollar symbolique... Dans la chambre de Frederick Banting, dont même le papier peint couleur sépia a été préservé, Grant Maltman commence par le commencement: *«Le 31 octobre 1920 après une nuit d’insomnie, un jeune médecin avec une patientèle encore limitée a eu une intuition: 25 mots qu’il a notés et qui vont conduire à la découverte de l’insuline.»* ![](https://lh7-rt.googleusercontent.com/docsz/AD_4nXfKHUgHZ0Xdyve4mbRZTzkPDnnwtd4MYbjMEZnYE-xewnOHsaF_iG1Dgsbdc1yN8o5w4bUZoeiKrNiXJ0noNkxkS8M-I_vkvy0cPRGZCZS5XNxNjNBCBpXTvJJlFM3XVWaiU1VpaxW5FUkeYpllGLP30NUF?key=Yj8swp7m8IfQTQm62G8vOA "Le carnet sur lequel Banting a noté l’inspiration nocturne qui va conduire à la découverte de l’insuline. | Université de Toronto") Le sens de ces mots pourrait vous paraître un brin mystérieux: *«Diabetus: Ligaturer les canaux pancréatiques de chiens. Garder les chiens en vie jusqu’à dégénérescence des cellules acineuses et libération des îlots. Essayer d’isoler la sécrétion interne de ceux-ci pour soulager la présence de glucose dans l’urine.»* En d’autres termes, Frederick Banting propose une intervention chirurgicale pour isoler des pancréas de chien afin d’en extraire une molécule particulière. Il espère qu’elle permettra d’enrayer ce qui, depuis Arétée de Cappadoce au 2e siècle après Jésus-Christ, est considéré comme le principal symptôme du diabète sucré: un excès de glucose dans le sang, qui donne aux urines un goût sucré. *«L’orthographe de Frederick Banting est inexacte* (il écrit “diabetus” pour “diabetes mellitus”, ndlr.) *et son hypothèse n'est pas encore tout à fait juste»*, précise Grant Maltman. *«Mais elle va suffire à déclencher une série d'événements qui vont conduire à la découverte de l'insuline dix mois plus tard, puis au premier essai réussi sur l'homme six mois après.»* L’histoire est étonnante, promet-il, car vraiment rien ne le prédestinait à s’attaquer au diabète. Fils de fermiers de l’Ontario, Frederick Banting a étudié la chirurgie orthopédique à l’Université de Toronto et exercé comme chirurgien militaire pendant la Première Guerre mondiale, dont la fameuse bataille de Cambrai. Mais ses talents de chirurgien de guerre ne suffisent pas à lui ouvrir les portes des hôpitaux de la métropole, de sorte qu’il finit par ouvrir un cabinet de médecin généraliste à London, Ontario, où vit sa fiancée. Quand il griffonne sa célèbre formule, c’est en fait moins les ravages du diabète, maladie mortelle à l’époque, qui obsède Banting, que sa situation financière. ![](https://lh7-rt.googleusercontent.com/docsz/AD_4nXfNJVRT4f6Km_Twax6oeeXGuvKyVwUSC8623ROphWDTSCOS1IBoLDk68N2k6yHRNAIgdrEA_7aDn9nM10kXMxz2P78FQHGD6McbZGCCeDDf4duiVtJ3PeaBI-nCbRhGqYPGrpXfkctqEeqOtZSawd7M6ZUb?key=Yj8swp7m8IfQTQm62G8vOA "La Banting House à London Ontario. | FD, Heidi.news") *«Lorsqu'il arrive à London en juin 1920, il fait tout de travers»*, raconte Grant Maltman dont le débit accélère. *«Il ne reprend pas le cabinet d'un médecin à la retraite. Il a manqué l’occasion (annuelle alors) d’inscrire son nom dans l'annuaire téléphonique. Il doit se contenter de trois pièces dans la maison où nous sommes.»* Résultat, les patients ne se bousculent pas. *«Le premier ne se présentera que 28 jours après l’ouverture du cabinet… »* Une opportunité de gagner un peu d’argent arrive à l'automne 1920. L'école de médecine locale, à la Western University, a besoin de démonstrateurs en chirurgie. *«Le salaire est de 2 dollars de l'heure»*, précise Grant Maltman. Banting saute sur l’occasion. *«Vers la fin du mois d'octobre, son patron, le professeur Frederick Miller lui demande de préparer une conférence sur le diabète.»* ## Le défi de la purification Dans ses mémoires, Banting admettra volontiers qu'il ne sait pas grand-chose du diabète. Il se plonge dans la littérature scientifique pour apprendre ce que l’on sait à l’époque de cette maladie. En substance, si dès 1683, le médecin suisse Johann Conrad Brunner envisage que le diabète résulte d’un défaut dans l’activité du pancréas, il faudra attendre le 19e siècle pour voir ce lien confirmé, après que les reins et l’estomac ont longtemps fait figure de suspects numéro un. Caché sous l’estomac et connecté à la fois au système sanguin et à l’intestin, le pancréas joue un rôle clé dans la digestion. Pour l’essentiel, il produit des enzymes qui, avec la bile produite par la vésicule biliaire, servent à dégrader les nutriments en éléments assimilables dans l’intestin grêle. Mais en 1869, Paul Langerhans, un étudiant en médecine allemand, montre que deux types de cellules cohabitent dans le pancréas: les cellules acineuses, qui sécrètent les sucs, mais aussi de mystérieuses cellules regroupées en «îlots» disséminés dans le pancréas. ![](https://lh7-rt.googleusercontent.com/docsz/AD_4nXdRv32hsrOMvsR8hSXRuNgK4p5N5eaiMDRb9Jo53gnxDAecaD6HnGj09KlYUk2hN2j-FCDwkUQd7S7sMDroyF2lzeq1Er20DxcjGoUzFQXR1utRjBhlwSTDTUhBIcv_k9ul5iej_aKc0CndFptjQPDUtFBH?key=Yj8swp7m8IfQTQm62G8vOA "L’insuline est une fierté nationale au Canada. | FD, Heidi.news") La fonction de ces «îlots de Langerhans», comme on les appelle de nos jours, s’avère essentielle. Mais elle restera opaque encore 20 ans, jusqu’à ce qu’un autre chercheur allemand en poste à Strasbourg, Oscar Minkowski, montre que ces amas secrètent ce qu’on appellera bientôt une hormone, laquelle est impliquée d’une manière ou d’une autre dans le réglage du niveau de glucose dans le sang. Le défi qui se pose ensuite est d’extraire cette hormone du pancréas afin de mettre en évidence son effet sur l’excès de glucose dans le sang que provoque le diabète. Georg Ludwig Zuelzer à Berlin et Nicolas Paulesco en Roumanie tenteront de le faire pour traiter des chiens diabétiques. Mais leurs extraits contenaient invariablement, en plus des sécrétions des îlots de Langerhans destinées à la circulation sanguine, une partie des sucs digestifs sécrété par le pancréas. Ça ne marchait pas. ## Bouillies de légumes et jeûnes fatals En 1920, les diabétiques sont principalement traités avec un régime alimentaire drastique développé par le médecin américain Frederick Allen. *«Cela consistait en trois bouillies de légumes par jour suivies de périodes de jeûne. Cela aboutissait souvent à ce que les patients meurent de faim plutôt que du diabète. L'espérance de vie restait de six mois à deux ans après le diagnostic»*, soupire Grant Maltman. Fort de ces connaissances, Frederick Banting tombe le 31 octobre 1920 sur un article tout juste publié par le pathologiste américain Moses Barron. Il y décrit un cas rare de formation d'un calcul pancréatique semblable à un calcul biliaire, qui obstruait complètement le principal canal qui conduit les sucs produits par le pancréas vers l’intestin pour aider la digestion. Or, Moses Barron constatait que même si toutes les cellules (acineuses) qui synthétisent les enzymes digestives avaient disparu suite à ces calculs, les îlots de Langerhans avaient, eux, survécu. D’où l’intuition nocturne de Banting. Il imagine qu'après avoir ligaturé le canal pancréatique d'un chien, les cellules acineuses vont dégénérer tandis que les îlots de Langerhans survivront. Ce pancréas serait ensuite retiré pour n’extraire que les sucs produits par les îlots de Langerhans, et l’administrer à un chien diabétique afin de voir si le taux de sucre dans son sang et son urine diminue. ![](https://lh7-rt.googleusercontent.com/docsz/AD_4nXcfqrr946K85XqPcPxpY6KmtXnrtLBvOlLBU2Xoq2VG4wnpurLww3QU_lAs_W4qL4_tXxE5CjVrQhcEbKLTeTAK6yO-o9yTMWRrwbIWWNGZMxZfQxPxE1kDhjOAf1Iu0ngr4FtXeVgYu3H2gfXvnsv7h2lK?key=Yj8swp7m8IfQTQm62G8vOA "Le professeur John MacLeod qui va donner sa chance à Frederick Banting et Charles West. | Université de Toronto") *«L’innovation est donc dans la purification»*, commente Grant Maltman. *«Mais comme il n’y avait pas de quoi mener ces recherches à la Western University, Banting est orienté vers le professeur John MacLeod, directeur du département de physiologie de l’Université de Toronto. Banting est alors un “nobody” de 29 ans et MacLeod une sommité. Leur première rencontre le 7 novembre 1920 n’aboutit pas. Mais MacLeod a dû être intrigué par l’approche chirurgicale innovante que proposait le jeune médecin. Il mettra à sa disposition un petit labo en mai 1921 et aussi l’aide d’un assistant étudiant en médecine de 22 ans qui cherche un job pour l’été: Charles Best.»* ## Un été torride à Toronto Sur le campus de l’Université de Toronto, je retrouve Christophe Rutty qui me raconte la suite. Cet historien a été l’élève de Michael Bliss, qui a rédigé *The Discovery of Insulin*, l’ouvrage de référence sur le sujet, publié en 1982 et traduit en français quelques années plus tard. Après la disparition de son mentor, Christopher Rutty a joué un rôle de leader dans la célébration du centenaire de la découverte de 2020 à 2023 pour le gouvernement du Canada, qui considère l’insuline comme *«un don du pays au reste du monde»*. C’est une fierté nationale pour un pays qui, comme le précise l’historien, *«n’avait encore eu aucun Nobel et qui, malgré le sacrifice de 66’000 de ses soldats pendant la Première Guerre mondiale, n’avait qu’un strapontin au traité de Versailles en 1919, où sa signature apparaît sous la rubrique “Empire britannique”.»* ![](https://lh7-rt.googleusercontent.com/docsz/AD_4nXc0osDiN7rV7EVkMF3B8AOaYZIpuM1Hhx5DOOZ_yVnEEetT9x6IElZRJiLKnZIzzxkNAbpi-o5KsX97Vnzl_MB5U-ffwwZ5h15Tw1a5GByXnOsvo82GRy0uokaCo4-Jm2V2sqUmYToo5UH62JTmXKszFhj9?key=Yj8swp7m8IfQTQm62G8vOA "Christopher Rutty, historien de la médecine à l’Université de Toronto. | FD, Heidi.news") Devant l’amphithéâtre MacLeod, qui a remplacé le laboratoire où Frédéric Banting et son élève Charles Best ont mené leurs expériences, Christophe Rutty raconte cette histoire, qui manifestement l’habite. *«Pendant l’été torride de 1921, Frederick Banting et Charles Best ont mis en pratique l’approche chirurgicale du premier sur des chiens d’expérimentation: ligaturer les pancréas, laisser les cellules externes dégénérer, récupérer le produit de la sécrétion des îlots, le purifier dans une solution saline puis le tester sur des chiens diabétiques. Il y aura beaucoup d’essais et d’erreurs mais la procédure s’améliore avec aussi la suggestion de MacLeod de remplacer la solution saline par de l’alcool. Fin novembre, ils injectent une chienne dont le nom, Marjorie, va entrer dans l’histoire à cause de l’effet spectaculaire du traitement sur une longue période. Quelques jours plus tard, ils l’essaient sur eux-mêmes.»* ![](https://lh7-rt.googleusercontent.com/docsz/AD_4nXdk14dMuRIwWU1-E4_TrO75Ii4EL4M7GNRf4dg6WKaejmLCKclkTtKIXDDTBwuiPzWzY1xVLZpcPuazc_8Xzm0f3h089lUJT_W7tA99WwwjANwC-mtDDVC8sv7HjqyDMxTSRdASUfw9fm41HlXytLQkHJbs?key=Yj8swp7m8IfQTQm62G8vOA "Charles Best (à g.) et Frederick Banting (à dr.) sur le toit de leur laboratoire avec l’un des chiens utilisés pour leurs expériences. | Université de Toronto.") La quête de ce que Banting et Best appellent d’abord *«isletin»*, avant que John MacLeod ne la rebaptise «insuline» (d’*insula*, «île» en latin, en référence aux îlots de Langerhans), est d’obtenir une molécule toujours plus pure. Ils seront aidés en cela par un biochimiste venu d’Alberta, James Collip, qui va jouer un rôle important dans le passage de l’invention du labo académique à l’industrie. On n’en est cependant pas encore là quand la découverte est rendue public dans un article intitulé «Internal Secretion of the Pancreas» et publié en février 1922 dans le *Journal of Laboratory and Clinical Medicine*. Mais Banting, Best, MacLeod et Collip sont déjà passés aux essais cliniques. En janvier, de l’insuline bovine purifiée par Collip est donnée à Leonard Thomson, un petit garçon de 13 ans en soins intensifs à l’hôpital de Toronto. A cause de son diabète, il pèse moins de 30 kilos et alterne les phases de réveil et de coma. Au second essai, après un échec dû à une réaction allergique consécutive à une mauvaise purification, le traitement rend littéralement la vie au jeune garçon. Le petit Leonard vivra jusqu’à l’âge de 26 ans avant d’être emporté par une pneumonie. Il est le premier d’une longue liste d’enfants sauvés par la découverte des savants de Toronto. C’est le début de la carrière de l’insuline comme médicament.

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