Maroc - LE TEMPS - Tous - 15/Aug 10:34

«Alien – Romulus», à en perdre haleine

Sombre, bruyant, inexorable, le septième volet de la franchise de science-fiction horrifique procède avec efficacité au traditionnel jeu de massacre sur sept jeunes gens qui rêvaient d’évasion«Dans l’espace, personne ne vous entendra crier.» Le slogan du premier Alien (1979) n’avait rien de mensonger, les sons ne se propageant pas dans le vide cosmique. Mais ailleurs, à l’intérieur des vaisseaux marchands ou militaires, sur divers mondes sinistres, que de cris de peur et de douleur! Le pandémonium se poursuit dans Alien – Romulus, septième volet d’une mythologie terrifiante.L’action démarre sur une affreuse planète minière couleur de rouille et de charbon exploitée par Weyland-Yutani, la fameuse compagnie qui régit la galaxie. Quelques jeunes damnés de cette terre lointaine rêvent d’ailleurs. Ils ont appris que dans Romulus-Remus, une station spatiale désaffectée en orbite, se trouvent des pods d’hibernation qui leur permettraient d’atteindre la planète Yaviga-3 (neuf années de trajet), promesse d’un avenir meilleur. Ils convoquent Rain (Cailee Spaeny, la femme d’Elvis dans Priscilla) parce qu’ils ont besoin d’Andy, l’androïde black qui lui sert de grand frère, seul à même de craquer les codes du satellite.Voir plus