Maroc - LE TEMPS - Tous - 02/Sep 16:10

A Neuchâtel, une grande union politique pour lutter contre le harcèlement scolaire

L’ensemble des partis représentés au Grand Conseil demande la mise en place d’un plan d’action cantonal contre le harcèlement scolaire. Leur but: harmoniser les pratiques à l’école obligatoire et assurer une meilleure prise en charge des victimes. Cela devrait passer par l’interdiction des téléphones portablesEtat des lieux sur le harcèlement scolaire, mise en place de moyens pour mieux accompagner les enfants qui en sont victimes, harmonisation des pratiques dans tous les cercles scolaires et possible interdiction des téléphones portables à l’école obligatoire: tous les groupes politiques au Grand Conseil neuchâtelois s’unissent pour demander au Conseil d’Etat d’agir. Pour lancer cette offensive interpartis qui se traduira par le dépôt de quatre motions, ils se sont réunis à deux pas de l’entrée du château de Neuchâtel, sous le très symbolique Arbre de la justice.«Il n’est pas acceptable que des enfants se rendent tous les jours avec la boule au ventre à l’école, et c’est pourtant une réalité dans toutes les cours d’école», relève le socialiste Antoine de Montmollin. Si son parti a lancé l’idée de ce projet de plan d’action cantonal contre le harcèlement scolaire, il a rapidement approché les autres formations: «De tels sujets dépassent les convictions partisanes, et il était important d’écouter aussi les acteurs du terrain.» Aux côtés des politiques, ce lundi, étaient ainsi représentés les syndicats des enseignants (SSP, SAEN) et la Fédération des associations de parents d’élèves Neuchâtel (Fapen). L’Association des pédiatres neuchâtelois a aussi été associée aux réflexions.Voir plus