Maroc - LE TEMPS - Tous - 10/Sep 13:57

Michaël Malquarti, le vert’lib qui compte sur les maths

Le vice-président du Parti vert’libéral Genève, qui critique depuis longtemps le fonctionnement de la BNS, lance une pétition pour renforcer la formation scientifique au collègeDans les tribunes qu’il propose au Temps, un peu iconoclastes, il accuse la BNS de manquer à ses devoirs en ne redistribuant pas la réserve qu’elle devrait aux cantons (février 2024), d’être dirigée comme une autocratie opaque et très peu suisse (novembre 2022), et son président de ne pas dire la vérité sur ses marges d’action (mai 2020). Depuis 2015, Michael Malquarti, 47 ans, vice-président de la section genevoise des vert’libéraux, prend régulièrement la parole sur les banques centrales, le franc fort, les crises financières. Il en a même fait un livre*. Mais son dernier fait d’armes est un pas de côté: une pétitiondéposée à Genève mi-août pour demander le renforcement de la formation scientifique au collège.Actuellement directeur des risques dans une société de gestion d’actifs, Michaël Malquarti vient de la science dure, doté d’un doctorat en cosmologie obtenu à Brighton après un master de physique théorique décroché à Genève. Ce sont des amis enseignants et physiciens qui l’ont alerté. «Notre pétition ne veut pas une hausse des exigences fédérales de la maturité, elle vise à ce que les objectifs définis soient réellement atteints. Il est choquant qu’en dotation horaire pour la science, Genève soit au plus bas possible de la fourchette. On dit aux élèves qu’ils pourront tout faire quelles que soient leurs options; et ensuite on a des étudiants qui ont fait chimie-biologie et ont des problèmes en médecine ou en pharma à cause de lacunes en application de maths, alors qu’ils ont choisi ce qui semblait le plus adapté…» Et de rappeler qu’un bon bagage mathématique sert toute la vie: «Je regrette de voir des données mal interprétées mener parfois à des conclusions erronées dans le débat public.»Voir plus