Votation sur la biodiversité: comment pourrait-on dire non à la nature?

OPINION. Intégrer la question biodiversitaire à tous nos projets est de plus en plus une question d’ordre existentiel pour notre propre espèce, écrivent les scientifiques Raphaël Arlettaz et Arnaud Zufferey, partisans du oui le 22 septembreLe 22 septembre, nous sommes appelés à nous prononcer sur plus de moyens à allouer pour la protection de la biodiversité et du paysage, conformément aux engagements internationaux de la Suisse, à sa stratégie biodiversité et à son plan d’action. Les opposants estiment que l’on en fait déjà assez, qualifiant l’initiative d’extrême, alors que le vivant décline partout, en Suisse aussi. Selon les données de la Confédération, le tiers de nos espèces sont menacées tandis que la moitié des milieux de vie de la flore et de la faune indigènes sont en danger. Comment pourrait-il en être autrement si l’expansion des activités humaines sacrifie de plus en plus de milieux naturels et que la plupart des infrastructures négligent l’intégration de surfaces et d’éléments favorables à la biodiversité? Les solutions ne peuvent pas être que techniques Voir plus

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