Maroc - LE TEMPS - Tous - 11/Sep 19:31

«Je ne pouvais plus toucher un club»: le peu connu mais redoutable burn-out du golfeur

Les golfeurs aussi peuvent tomber dans le surentraînement et le coup de blues. Présent au récent Omega Masters de Crans, le Finlandais Mikko Korhonen décrit cet épisode soudain qui l’a éloigné des terrains pendant près d’un an, et comment il l’a changé«Je suis resté allongé dans le vestiaire pendant deux ou trois heures, je ne pouvais absolument rien faire, je ne savais pas ce qui se passait.» Présent la semaine dernière à l’Omega Masters de Crans-sur-Sierre, Mikko Korhonen nous a raconté l’attaque de panique qu’il a subie lors de l’Open d’Italie 2023. A 44 ans et après vingt ans de professionnalisme, le Finlandais a été l’un des rares golfeurs à s’exprimer ouvertement sur son burn-out. Le sujet reste largement tabou dans le monde hypercompétitif du haut niveau, mais il peut aussi toucher les golfeurs du samedi ou du dimanche.Forte anxiété, difficultés à se concentrer, «l’envie de pratiquer disparaît, l’athlète n’est plus sûr de pouvoir aller jouer, ou même dans les cas extrêmes d’arriver à sortir de son lit», détaille le Dr Olivier Schmid, psychologue du sport basé à Genève et qui travaille avec de nombreux golfeurs, sans s’exprimer sur des cas particuliers. Le burn-out est ainsi la phase la plus avancée du surentraînement et de la sous-récupération.Voir plus