De nombreuses bourses ont atteint de nouveaux records en 2024. La hausse devrait également se poursuivre en 2025, mais à un rythme plus modéré....
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L’intelligence artificielle a porté les actions américaines technologiques à des sommets inégalés. Le Vieux Continent, freiné par une faible conjoncture, n’est pas arrivé à tenir têteL'année 2024 aura été bien mouvementée pour les marchés financiers mondiaux. L’intelligence artificielle a beaucoup contribué à porter les bourses américaines mais d'autres facteurs ont également joué un rôle aux quatre coins du monde. La géopolitique, les décisions des banques centrales et l’évolution conjoncturelle ont tour à tour - ou parfois ensemble - entraîné des hausses ou des chutes spectaculaires. Wall Street scintille Comme en 2023, l’évolution outre-Atlantique a été particulièrement marquée par la surperformance des titres technologiques. Le titre qui symbolise en particulier les espoirs des investisseurs de voir l'IA améliorer la productivité mondiale est Nvidia, le producteur de puces électroniques. L’action a bondi de 185% entre janvier et décembre. Et depuis le lancement de ChatGPT fin 2022, l'action de l’entreprise californienne s’est envolée de plus de 1000%, fait remarquer l’analyste Ipek Ozkardeskaya de Swissquote dans un commentaire.Le S&P500, l’indice boursier le plus représentatif aux Etats-Unis, va terminer l’année sur une avancée remarquable de 25%. «Il est en passe d’enregistrer son deuxième meilleur millésime en 25 ans», fait remarquer Kevin Thozet, membre du comité d’investissement de Carmignac, un gestionnaire d’actifs.Le mini-krach boursier d’août, qui avait été provoqué en partie par les craintes de récession américaine, n’est qu’un lointain souvenir. Bien que la première puissance mondiale ait quelque peu ralenti à la suite des hausses des taux d’intérêt de la Fed, elle se montre résiliente. Son produit intérieur brut (PIB) a crû de plus de 3% au 3e trimestre contre 0,4% dans la zone euro. En Suisse, cet indicateur s’est établi à 0,2%, hors événements sportifs. Lire aussi: Les marchés financiers s’affolent en pleine torpeur estivale Kevin Thozet distingue pour sa part une année en deux temps chez l’Oncle Sam: les six premiers mois de 2024 ont vu les très grandes capitalisations porter la performance, tandis qu'au deuxième semestre, des valorisations plus petites se sont davantage distingués.L’élection de Donald Trump a par ailleurs renforcé la préférence des investisseurs pour les titres outre-Atlantique. Ils espèrent que les promesses de dérégulation et baisses d’impôt pourraient continuer à soutenir la conjoncture. Une hausse des tarifs douaniers et l'expulsion de travailleurs pourraient cependant remettre en cause ces espoirs. L’Europe et les pays émergents délaissés Le désintérêt pour les actifs du Vieux Continent et des pays émergents s’est poursuivi en 2024. Notamment en raison des faibles indicateurs macroéconomiques et des problèmes politiques en France et en Allemagne. Les incertitudes liées à la conjoncture chinoise ont également pesé.«La surperformance annuelle des actions américaines par rapport au reste du monde n’a jamais été aussi importante, avec plus de 22% d’écart cette année», écrit le gestionnaire d’actifs Carmignac.Le Stoxx600, regroupant 600 valorisations représentatives de l’économie européenne, a certes enregistré une croissance depuis janvier. Mais la hausse de 5,5% est bien pâle par rapport à celle de sa concurrente étasunienne. Et un nombre limité de firmes ont contribué à cette évolution positive. «Parmi eux, Siemens a réalisé la meilleure performance de l’année, les banques se sont bien comportées, mais les fabricants de produits de luxe, les constructeurs automobiles et les grands noms comme Nestlé et Novo Nordisk ont fait piètre figure», illustre Swissquote. Nestlé et Swatch s’effondrent En Suisse, le SMI, l’indice regroupant les 20 principales actions, clôture sur un gain de près de 4%. ABB (+36%), Richemont (+23%) et UBS (+11%) se sont distingués tandis que les deux poids lourds Novartis (+0,1%) et Roche (+1,5%) sont restés quasi-stables.Le titre Swatch Group finit l’année sur une chute de presque 25%, causée notamment par la grande dépendance de l’entreprise horlogère au marché chinois. L’action du géant alimentaire Nestlé a autant perdu que celle du propriétaire d’Omega. Lire aussi: Cinq anciennes gloires de la bourse suisse qui ont perdu plus de 98% de leur valeur Sur la scène internationale, 2024 aura également été un cru exceptionnel pour le bitcoin. Après l’élection de Trump et ses promesses de dérégulation, la cryptomonnaie a atteint un record historique à plus de 100 000 dollars. Quant à l’or, il continue de briller. Bénéficiant d’un statut de valeur refuge, les incertitudes géopolitiques ont propulsé le métal jaune à des sommets historiques.
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