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Maroc Maroc - LE TEMPS - Tous - 31/Jul 17:45

Le lac de Derborence, cet enfant du chaos devenu prophète en son pays

Issu d’un éboulement dantesque, le lac déploie une aura légendaire. Des artistes aux savants jusqu’aux férus de photos «instagrammables», le joyau bleu n’en a pas fini de fasciner. Histoire d’un mythe gravé dans les cœursQuatre cents mètres de long, deux cents de large. Il ne faut pas grand-chose pour tenir un trésor. Pour garder la petite histoire d’un paysage idyllique, d’une montagne qui s’effondre, de mythes accrochés aux mémoires et d’un roman qui change le cours d’une vallée. Et la grande, qui relie la nature et les humains, l’émerveillement et l’apprivoisement, la liberté et la responsabilité. Le lac de Derborence n’est pas grand mais il représente beaucoup: un théâtre où tout se condense, se heurte, se joue et se rejoue. «Ici, c’est comme si le temps s’était arrêté. C’est un autre monde, personne ne peut le comprendre.» Pourtant, c’est ce que l’on va modestement essayer de faire. Sans le savoir, le jeune Florand, 18 ans, rencontré au Refuge du Lac un lundi bleu de juillet, a porté l’essence de Derborence entre ses mots simples et denses. Pour cerner la fascination qui entoure ce lieu où, comme tant d’autres avant lui, le Valaisan passe ses vacances avec ses grands-parents, il faut nous aussi nous arrêter. Et nous retourner. Ecoutez cet article, lu par notre journaliste: Comment s'est passée votre écoute? An 1714. C’est un dimanche de septembre, le 23. Des bergers s’affairent dans les pâturages verts du fond de la vallée, plutôt isolée, de la Lizerne. Des hauts des villages valaisans de Conthey, elle s’enfonce jusqu’aux terres bernoises et vaudoises. Le chemin qui y mène depuis la plaine du Rhône est escarpé, réservé aux corps en forme. Falaises, pics, calcaire: ici, la roche est reine. Il est près de 15h quand celle-ci devient tout à coup meurtrière. Un bruit assourdissant retentit: un pan du massif des Diablerets s’effondre. «Toute la plaine des mayens, à scavoir 55 mayens a esté remplie de pierres grosses comme des batimens entiers […]», écrit quelques jours plus tard le curé d’Ardon, François-Adrien Schillig, à l’heure de rapporter les détails de ce «misérable accident» à l’évêque de Sion. L’éboulement retire brutalement la vie d’une quinzaine de personnes, d’autres par chance survivent. La catastrophe anéantit les bêtes, les chalets, les pâturages. On pleure les malheureux, on les enterre dans les villages de bois. Puis la vie revient, mais avec la prudence. Alors quand la montagne déjà fragilisée se déleste à nouveau de ses pierres, trente-cinq ans plus tard en juin 1749, elle ravage une nouvelle fois mais ne tue pas autant. A la suite de ce chaos en deux couplets au cours duquel pas moins de 50 millions de m3 d’éboulis sont crachés dans la vallée, les eaux vives qui couraient dans le secteur sont bloquées par les rochers. Les voilà qui s’accumulent: le lac de Derborence est né. ![© Christophe Chammartin / Le Temps](https://letemps-17455.kxcdn.com/photos/db9f0ce8-3876-4baa-a18a-aaac6f56b1df "© Christophe Chammartin / Le Temps") ### Date de naissance mystérieuse «Vous voulez combien de scoops?» Jean-Henry Papilloud a le ton malicieux. Livre, feuilles, notes: le président de la Société d’histoire du Valais romand a préparé ses documents avec soin. Il s’est longtemps plongé dans le passé de Derborence et a consacré son mémoire de licence sur la population de Conthey entre 1680 et 1830. Originaire du coin, il gazouillait dans la vallée avant même de savoir marcher: «Jusqu’à mes 15 ans, j’ai passé plus de temps là-haut qu’ailleurs. On montait en famille début mai et on redescendait au premier novembre», se souvient-il. ![Lithographie datant de 1840. — © Weibel-Comtesse, Lac de Derborentze, Album de la Suisse pittoresque, 1840.](https://letemps-17455.kxcdn.com/photos/87ed2d80-d08f-407f-b6af-a9094c9efb40 "Lithographie datant de 1840. — © Weibel-Comtesse, Lac de Derborentze, Album de la Suisse pittoresque, 1840.") L’historien explique que la date de création du joyau d’eau qui nous intéresse – considéré comme le plus jeune lac de Suisse – porte déjà un certain mystère: «On attribue habituellement sa création aux effets du deuxième éboulement, mais certains écrits indiquent qu’il pourrait en réalité être le fruit du premier. Le lac serait donc vieilli de trente-cinq ans.» Le spécialiste cite un compte rendu circonstancié rédigé moins de trois mois après le drame de 1714 par un chroniqueur bien informé: «L’eau de Darborence coule encore avec grand fracas par son chemin habituel, mais celui-ci a été rempli de pierres à tel point que l’eau arrêtée forme un lac assez grand qui ne sera épuisé ni desséché en aucun temps.» Alors… 1714 ou 1749? On nous murmure qu’aujourd’hui, les débats ne sont toujours pas clos et pourraient même être encore chauds. ### Combat de diables Derborence et ses environs portent aussi une couronne de légendes peuplées de démons, de sentences et de facéties. L’ouvrage collectif _Derborence, la nature et les hommes_ (Editions Monographic) les fixait sur le papier en 2014, «afin que ce patrimoine culturel, cher à nos aïeux, demeure», précisent les contributeurs. On y lit que le glacier de Tsanfleuron, couché sur les cimes, était devenu le repaire des diables et des damnés «à cause d’un homme au cœur avare et dur qui refusa aide et hospitalité à une pauvre femme». Les diables valaisans et bernois seraient alors entrés dans un combat à l’issue désastreuse pour les démons valaisans: «Ces derniers perdirent et la montagne s’écroula du côté de Derborence.» ![© Christophe Chammartin / Le Temps](https://letemps-17455.kxcdn.com/photos/73f72f7b-10c3-4e23-87cc-0ee66ff9bedb "© Christophe Chammartin / Le Temps") Cette attribution de l’éboulement aux forces malignes allume notre historien, qui dégaine une nouvelle anecdote: «Le pasteur et naturaliste Philippe-Sirice Bridel, qui a retracé ces légendes locales dans son récit d’excursion en 1786, faisait une distinction étonnante entre les explications des bergers vaudois et valaisans, explique Jean-Henry Papilloud. Les Vaudois racontaient que la roche avait été mise sous tension à cause du gel et du dégel et avait fini par s’écrouler. Tandis que les Valaisans avançaient que les diables se battaient. Reste que Bridel a sans doute un peu exagéré _(rires)._» Plus prosaïquement, les scientifiques affirment que l’éboulement serait plutôt dû à la topographie, à certaines fractures dans la paroi, aux mouvements glaciaires et à un séisme qui aurait fragilisé la zone deux ans avant 1714. Un brin moins légendaire. ### «La veille de Noël, il reparaît» Mais la dramaturgie revient au galop dans un autre mythe fondamental pour Derborence. Celui qui conte le retour au village d’un bienheureux rescapé des pierres, plusieurs mois après la catastrophe. Le premier à le décrire est le même pasteur et historien Bridel, très connu en son temps et décidément fort renseigné après son excursion dans la région. Sur la base de faits établis, sans doute un peu romancés, Bridel écrit: «Dans le nombre des Valaisans qui disparurent, il y avait un homme du village d’Aven; on fonda un service pour le repos de son âme; ses enfants furent déclarés orphelins, et sa femme veuve. Trois mois après, la veille de Noël, il reparaît, pâle, défait de maigreur […] avec tout l’air et le costume d’un spectre. On lui ferme la porte de sa maison; tout le village s’épouvante; on court au curé pour le faire exorciser; mais enfin il parvient à leur persuader qu’il est en vie.» ![L’une des premières photographies notables du Valais représentait le lac de Derborence vers 1850, immortalisé par Friedrich von Martens. — © Musée de l’Élysée, Lausanne](https://letemps-17455.kxcdn.com/photos/010bb389-d293-48c3-97e3-70d1ec4c1ee6 "L’une des premières photographies notables du Valais représentait le lac de Derborence vers 1850, immortalisé par Friedrich von Martens. — © Musée de l’Élysée, Lausanne") Il n’en faut pas plus: l’histoire scintille. Elle traverse son siècle et finit par toquer aux oreilles d’un certain Charles Ferdinand Ramuz. L’auteur lausannois s’en empare tout comme il attrape les diables des légendes. Et il pétrit, brode, vernit les faits et les mythes dans ce qui deviendra son chef-d’œuvre et celui de la littérature suisse: _Derborence_, paru en 1934_._ Halte: Jean-Henry Papilloud a encore un scoop dans sa manche. Ramuz a commis une petite erreur (!), mais ce n’est pas de sa faute (soulagement). Au lendemain de l’éboulement de 1714, détaille l’historien, les échos du drame voyagent rapidement dans la communauté savante. On ne sait pas bien comment l’expliquer, mais la catastrophe est alors datée au 23 juin par l’Académie royale des sciences de Paris – au lieu du 23 septembre. La coquille se retrouve dans le _Dictionnaire géographique de la Suisse_ en 1902. Ramuz met la main dessus et finit par citer l’ouvrage en exergue de _Derborence_: «… un pâtre [un berger, ndlr], qui avait disparu et qu’on croyait mort, avait passé plusieurs mois enseveli dans un chalet, se nourrissant d’eau et de fromage…» Problème: «Il ne peut pas y avoir de fromages un 23 juin, avise Jean-Henry Papilloud. Ramuz, inspiré par le dictionnaire, place l’éboulement à la période de l’inalpe. Les vaches viennent donc d’arriver sur l’alpage et les caves peuvent difficilement être pleines de fromages.» On lui pardonnera. ### «Pâtes Ramuz» «Derborence, le mot chante triste et doux dans la tête pendant qu’on se penche sur le vide, où il n’y a plus rien, et on voit qu’il n’y a plus rien. C’est l’hiver au-dessous de vous, c’est la morte-saison tout le long de l’année. Il n’y a plus rien que des pierres et des pierres et toujours des pierres.» Quand Ramuz publiait ces lignes dans le dernier chapitre de _Derborence_, imaginait-il qu’il inspirerait le réalisateur suisse Francis Reusser dans un film majestueux qui décrocherait un César en 1986? Lorsque l’auteur dédiait son ouvrage à son éditeur «qui veut bien ne pas penser trop de mal de ce petit livre», imaginait-il que 90 ans plus tard, son âme flotterait encore sur ce coin de montagne qu’il a sorti de l’ombre? «On a créé le coin Ramuz là derrière, avec ses bouquins. On a aussi des spectacles sur le thème et on a inventé un plat: les pâtes Ramuz, à base de sérac, d’orties, de serpolet, tout ce qu’on ramasse.» Jean-Michel Cajeux a aussi les mots qui chantent – à la valaisanne. Assis à la terrasse du Refuge du Lac de Derborence, l’assureur à la retraite et gérant du lieu a conscience qu’il travaille au cœur d’un mythe. Et dans une bâtisse que les pas de Ramuz ont foulée. «Je bois le café ici tous les matins à 5h30 et je suis de bonne humeur, même quand il y a des soucis – et avec la météo, c’est une année à soucis. Hier, il y avait des cerfs là-bas [il pointe les bords du lac]… Qu’est-ce que tu veux de mieux?» ![Jean-Michel Cajeux, gérant du Refuge du Lac de Derborence. — © Christophe Chammartin / Le Temps](https://letemps-17455.kxcdn.com/photos/ef23f686-ab78-4512-91ba-7c69ba844872 "Jean-Michel Cajeux, gérant du Refuge du Lac de Derborence. — © Christophe Chammartin / Le Temps") Difficile en effet de regarder autre chose que l’eau brillante qui s’allonge en contrebas de la terrasse de l’auberge, cernée par une forêt sauvage et des roches qui se jettent dans le vide. «Ce lac est magique. Je le vois changer au fil des mois. Il a un côté révolté, quand les grosses arrivées d’eau s’y plongent depuis la montagne. On est dans un coin merveilleux.» Et Jean-Michel Cajeux ne plaisante pas avec l’émerveillement: «Certains touristes me demandent si j’ai le wifi au restaurant. Je l’ai, mais je ne le propose pas parce qu’autrement, ils sont tous à regarder ce machin! [Il prend son téléphone] On doit respecter ce lac que la nature sauvage a construit. Et le respecter, c’est aussi l’admirer.» ### Ultra-protégé Pour qu’en 2024 les visiteurs (pas tous, allons) aient même la possibilité de vouloir traîner sur Instagram sur la terrasse de Jean-Michel, il a bien fallu construire une route digne de ce nom. Car jusqu’aux années 1950, l’accès à la vallée demeurait très difficile. En 1951, le premier coup de pioche est donné; on domestique les falaises, on creuse le ventre de la roche et on s’approprie un chemin vertigineux qui se changera en chaussée non moins vertigineuse. Le 22 juin 1959, le _Nouvelliste valaisan_ annonce qu’«une nouvelle route permet dès à présent d’atteindre le lac de Derborence. Dès le 1er juillet, des cars postaux conduiront les visiteurs en ce très beau site.» Le point d’eau et ses environs ne cesseront alors jamais d’éblouir les randonneurs du dimanche, les sportifs au pied plus sûr, les familles dans les mayens, les citadins en quête d’air pur, les artistes inspirés, les amoureux enlacés et les photographes aux milliers de likes sur Instagram. ![La route tortueuse qui conduit à Derborence. — © Christophe Chammartin / Le Temps](https://letemps-17455.kxcdn.com/photos/16416772-da2a-4221-9ee0-533af4078af1 "La route tortueuse qui conduit à Derborence. — © Christophe Chammartin / Le Temps") Les naturalistes et autres savants ont aussi très tôt été aimantés par la vallée de la Lizerne. C’est qu’elle est un laboratoire infini. Derborence abrite plus de 700 espèces végétales dont certaines rares – avez-vous déjà observé le sabot de Vénus ou la clématite dressée? La faune n’est pas en reste avec, entre autres princes, l’illustre gypaète barbu, tandis que géologie et paysages rivalisent de diversité. Alors comme un trésor, la zone du lac de Derborence est emmaillotée dans de nombreuses couches de protection de la nature. Depuis 1911, le lieu fait partie des districts francs fédéraux, chasser y est donc proscrit. Le site est déclaré «réserve absolue de faune et de flore» en 1961, une classification qui interdit la sortie des sentiers officiels, les feux, le camping, la cueillette et la capture d’animaux… entre autres. Les nouvelles constructions sont interdites depuis les années 1970 et le cirque complet de Derborence est inscrit à l’Inventaire fédéral des paysages, sites et monuments naturels d’importance nationale ainsi que dans son homologue répertoriant les zones alluviales. Amaranta Fontcuberta en a passé des heures à scruter les merveilles de la vallée de la Lizerne. La biologiste, qui a étudié à Barcelone, Helsinki et Madagascar avant d’atterrir en Suisse, s’est penchée sur de minuscules habitantes de Derborence: les fourmis. «Ma thèse de doctorat portait sur une espèce particulière: la fourmi alpine argentée. J’ai essayé de comprendre pourquoi deux types d’organisation sociale coexistent au sein de cette espèce depuis trente millions d’années sans que l’une disparaisse.» Alors durant quatre étés, la chercheuse serpente la route impétueuse, enfile ses bonnes chaussures et soulève des cailloux pour traquer patiemment les vols nuptiaux de ces dames à pattes. Elle monte puis remonte encore à Derborence, y dort parfois, y rencontre du monde. Comme elle l’a fait avec ses fourmis, Amaranta Fontcuberta s’interroge alors sur l’organisation sociale de ce coin de Valais où cohabitent entre mai et octobre – avant que la route ne ferme pour l’hiver – tenanciers des auberges, bergers, habitants des mayens, scientifiques et touristes notamment. En 2019, la biologiste organise une rencontre interdisciplinaire à Conthey avec celles et ceux qui ont Derborence pour terre de travail. «Cette table ronde a soulevé un réel besoin d’échanger entre les différents acteurs de la vallée, c’est devenu un lieu de débats.» Amaranta Fontcuberta a transformé son expérience en spectacle; avec l’artiste Simon Senn, ils viennent de présenter la première de _Derborence_ à Lausanne. ### Théâtre de tensions S’il est une personne qui connaît aussi bien les lumières du lac de Derborence que les tensions nichées dans ses plis, c’est François Biollaz. Le Valaisan a, lui aussi, passé son enfance à gambader dans la vallée de la Lizerne. Aujourd’hui biologiste d’arrondissement chargé au Valais central du Service cantonal des forêts, de la nature et du paysage, il est le référent du canton pour la protection dans le secteur. La question à mille francs: comment concilier tourisme, besoins d’une population locale amoureuse de ses mayens, conservation d’un patrimoine paysager et culturel, tout en protégeant une réserve naturelle blindée de splendeurs et d’interdits? Fonction oblige, François Biollaz se retrouve au carrefour de ces enjeux complexes. «Depuis une dizaine d’années, la fréquentation de ce type de lieux en nature augmente, donc les dégradations aussi – sans parler du boom de la période covid. Les autorités poussent pour que les législations soient appliquées, des tensions naissent entre touristes et locaux qui s’accusent mutuellement d’irrespect tandis que les ONG écologistes et les offices fédéraux surveillent.» ![© Christophe Chammartin / Le Temps](https://letemps-17455.kxcdn.com/photos/99188099-2287-4d8a-9b0b-5266752e1826 "© Christophe Chammartin / Le Temps") Et si la réponse à la question à mille francs commençait par l’information? En 2019, la commune de Conthey et le Canton ont décidé d’engager une personne pour veiller sur le lac de Derborence. Delphine Rudasigwa endosse avec enthousiasme ce rôle d’ange gardien en rangers. «Garde site» pour sa deuxième saison, l’ancienne paysagiste sensibilise le public, répète calmement que les chiens doivent être tenus en laisse, qu’on ne peut quitter les sentiers balisés autour du lac ni donc s’y baigner. Ni flic ni moralisatrice, elle est une funambule qui sillonne entre les frustrations et les émerveillements: «Il faut sans cesse trouver un équilibre entre la liberté qu’appelle la nature et les impératifs de protection. Il y a énormément de méconnaissance des restrictions. Il faut passer par l’empathie et beaucoup d’écoute, car pour certains habitués, la charge émotionnelle est très forte.» Quatre cents mètres de long, deux cents de large. Le lac de Derborence n’est pas grand mais il représente définitivement beaucoup: un enfant né du chaos des pierres, un trait d’union entre les époques et entre les cœurs. Et un témoin de nos dissonances contemporaines. * * * **Sabine et Charly Rey Carron, _Derborence, la nature et les hommes,_ Editions Monographic, 2014.** **Charles Ferdinand Ramuz, _Derborence_, H. L. Mermod, 1934.** _**Derborence,**_ **un spectacle d’Amaranta Fontcuberta et Simon Senn, coproduction La Grange/Unil, Théâtre Vidy-Lausanne, Centre de compétences en durabilité/Unil. Dates à venir en Suisse romande en 2025. [Informations ici.](http://vidy.ch/fr/production/derborence)**

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