Maroc - LE TEMPS - Tous - 03/May 17:19

Prise dans une affaire d’embauches discutables, Frédérique Perler ne se représentera pas en 2025 à la ville de Genève

La conseillère administrative a annoncé à la RTS qu’elle renonçait à briguer un second mandat. La Verte s’était retrouvée au cœur d’une polémique le mois dernier après des révélations sur des engagements controversés au sein de son départementFrédérique Perler ne se représentera pas lors des élections municipales genevoises de 2025. «Je ne briguerai pas un second mandat et je ne me suis absolument pas sentie poussée vers la sortie ni par mes collègues du Conseil administratif, ni par mon parti, ni par quelconque autre personne», a annoncé l’élu écologiste au micro de l’émission de la RTS Forum.«D’un côté, il y a toujours un intérêt à mener ses projets et à en mener de nouveaux. D’un autre côté, j’ai 64 ans et je me suis projetée à la fin de la prochaine législature, c’est-à-dire en 2030», a ajouté la magistrate, précisant que cette perspective allait à l’encontre de ses valeurs de Verte et de féministe.Lire aussi: Affaire Frédérique Perler: le Conseil administratif tente de désamorcer la crise Le Département de l’aménagement, de la construction et de la mobilité dont est chargée Frédérique Perler a fait l’objet d’une polémique le mois dernier après des révélations de la _Tribune de Genève_ et de Léman Bleu. Pour rappel, la codirectrice du département, soit le bras droit de l’élue, avait été épinglée pour des recrutements douteux: elle avait embauché sa demi-sœur sans annoncer ce lien familial, puis engagé, à six mois d’intervalle, un couple de connaissances venu de la région parisienne. Après ces accusations, la codirectrice a été suspendue par le Conseil administratif et les contrats des trois collaborateurs en question ont été résiliés. Lire également: Népotisme et copinage dans les sphères publiques genevoises, faut-il renforcer les directives? L’élue verte, qui n’admet «aucune erreur», a regretté que l’affaire des engagements controversés soit rattachée à son nom. Frédérique Perler semblait déjà lâchée par une partie des siens: lors d’une assemblée générale fin avril, Uzma Khamis Vanini, conseillère municipale, avait déclaré qu’elle serait candidate, quoi qu’il arrive, que l’élue maintienne sa candidature ou non. Lire aussi: Avec Perler, c’est comme avec Fischer: les copains d’abord