Les Assises Nationales de la Riziculture, tenues à Saint-Louis, se sont clôturées ce samedi 18 janvier 2025, marquant une étape cruciale dans la...
Vous n'êtes pas connecté
Le Sénégal affiche une ambition claire : atteindre l’autosuffisance alimentaire tout en réduisant ses importations, qui coûtent 1 070 milliards FCfa annuellement. Pourtant, cette stratégie se heurte à un paradoxe : l’État mise sur des entreprises étrangères pour moderniser son agriculture. Un choix qui interroge, entre promesses de développement et risques de dépendance. Le dilemme des investissements étrangers L’exemple du partenariat avec la société italienne Bonifiche Ferraresi, illustre ce paradoxe. Avec un investissement de 134 millions d’euros, le projet vise à transformer 10 000 hectares à Sédhiou, en pôle agricole intégré, créant des emplois et des coopératives. Mais derrière ces objectifs louables, se cachent des écueils : - *Monopole des ressources* : Les petits exploitants risquent d’être marginalisés. - *Technologies inaccessibles* : Les innovations profitent surtout aux grandes exploitations. - *Menace sur la biodiversité* : Les pratiques importées pourraient déstabiliser les écosystèmes locaux. *La vulnérabilité des petits agriculteurs* Les petits exploitants, pilier de l’économie rurale, manquent de moyens pour rivaliser. Sans accès au crédit ou aux marchés, leur précarité s’aggrave, alimentant un cycle de pauvreté. Le ministre Mabouba Diagne le reconnaît : « Un pays qui importe autant, exporte des emplois ». Mais comment concilier attractivité étrangère et soutien local ? *La voie de la souveraineté endogène* Le gouvernement promeut désormais une approche centrée sur l’autonomie locale : - *Formation et financement* : Renforcer les capacités des agriculteurs familiaux. - *Agriculture durable* : Privilégier des pratiques respectueuses de l’environnement. - *Circuits courts* : Valoriser les coopératives et marchés locaux. Pour une souveraineté alimentaire réelle, le Sénégal doit trouver un équilibre : intégrer des technologies étrangères sans étouffer l’agriculture locale. La solution passe par un modèle endogène, où petits exploitants et innovation coexistent. Un défi complexe, mais nécessaire, pour garantir sécurité alimentaire et équité.
Les Assises Nationales de la Riziculture, tenues à Saint-Louis, se sont clôturées ce samedi 18 janvier 2025, marquant une étape cruciale dans la...
Projet de loi d'orientation pour la souveraineté alimentaire et agricole et le renouvellement des générations en agriculture : texte de la...
Voici une sélection, ce 17 janvier 2025, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France. ►...
Avec l’arrivée du Ramadan, les autorités locales intensifient les mesures pour éviter toute hausse des prix, souvent provoquée par la forte...
Voici une sélection, ce 25 janvier 2025, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France. ►...
Voici une sélection, ce 19 janvier 2025, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France. ►...
Le Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE, a présidé, ce mercredi 22 janvier 2025, la réunion hebdomadaire du...
La ville de Saint-Louis abrite les Assises Nationales du Riz ce jeudi, sous la présidence effective de Dr Mabouba Diagne , Ministre de...
La FAO et la Côte d’Ivoire renforcent leur coopération pour mobiliser des financements en faveur de l’agriculture. Lors d’une rencontre avec...
Le Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE a présidé, ce mercredi 22 janvier 2025, la réunion hebdomadaire du...