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Le gouvernement actuel cherche de l’argent frais pour éponger les dettes dues aux compagnies distributeurs de carburant au Sénégal. En effet, la subvention étatique a fini de créer un stock de dettes de 100 milliards FCfa chez les distributeurs. Dans ce lot, on distingue un montant de 40 milliards FCfa que l’Etat doit à Total Sénégal. Ce dernier paie au prix fort, la politique subventionniste de l’ancien régime. L’actuel pouvoir, bien qu’informé de la situation, ne peut faire moins, car, en cas d'application de la vérité des prix, le carburant, surtout le gasoil, risque d’exploser à la pompe. Un véritable casse-tête. Pour payer la lourde note, le gouvernement compte bien améliorer les recettes dans le pays, d’où la vague de redressements fiscaux, en cours dans les régies financières de l’Etat. En outre, entre la Sénélec et la Sar, l’Etat également doit d’importantes sommes d’argent, dans le cadre également de la subvention. Ce stock de dettes fait qu’il est impossible à l’heure actuelle, d’envisager une baisse dans le secteur de l’énergie et les recommandations du Fmi et de la Banque Mondiale vont dans le sens de ne plus accorder de subvention dans ce domaine. CSE veut un avenant de 9 milliards FCfa, pour terminer la tour de la RTS Bien qu’inaugurée par Macky Sall, la tour de la RTS est loin d’être terminée. La Compagne Sahélienne d’entreprise (CSE), après avoir effectivement perçu la somme de 33 milliards FCfa, demande désormais, un avenant de 9 milliards pour la poursuite des travaux. Le dossier est surveillé par les nouvelles autorités. CSE veut une execution de ce contrat d’avenant, qui n’a pas été validé par l’ancien régime et l’ex Directeur général, Racine Talla. Le patron de CSE se démène pour obtenir gain de cause dans ce dossier. Mais selon nos inforrmations, il n’a pratiquement pas de chance de parvenir à sa demande, car les reclamations ne semblent pas justifiées. Il faut dire par ailleurs que la gestion de la RTS par Racine Talla, fait l’objet en ce moment, d’un audit. L’augmentation des indemnités est jugée incompréhensible, passant de 150 000 à 800 000 francs Cfa, faisant peser des charges annuelles de plus d’un milliard, pouvant rendre difficile la gestion de la RTS dans les mois à venir. Pis, elle a été signée le 29 mars 2024, quelques jours après la perte du pouvoir, alors que l’ancien Dg se savait déjà, sur la corde raide. Aussi, il est incompréhensible que l’ancienne direction paie un loyer de 10 millions de francs dans un immeuble du centre-ville, pour y loger la Direction générale, sous prétexte de travaux. Le parquet de Paris rejette des accusations contre Macky Sall En France, le dossier de crimes contre l’humanité ouvert par Juan Branco, le célèbre avocat français contre Macky Sall et ses anciens collaborateurs, vient de connaître une première suite défavorable contre l’homme en robe noir. La plainte déposée au pôle Crimes contre l’humanité du Parquet national antiterroriste (PNAT), n’a pour le moment, pas abouti, selon nos informations. « Le doyen des juges d’instruction a, conformément aux réquisitions du PNAT, constaté en février 2024, son incompétence, au motif que les faits dénoncés dans la plainte ne relevaient pas de la qualification de crimes contre l’humanité », a déclaré au "Monde", une source judiciaire du PNAT, qui précise qu’un appel a été fait de cette décision. Pour le moment, la chambre de l’instruction de la Cour d’Appel de Paris n’a pas encore statué. Législatives en France : Inquiétudes chez les Français du Sénégal Des législatives anticipées sont prévues les 30 juin (premier tour) et 7 juillet (deuxième tour), suite à la dissolution de l’Assemblée nationale décrétée par le président Emmanuel Macron, dans la foulée des résultats des élections européennes. Au Sénégal, où 17 000 électeurs français sont inscrits sur les listes, la perspective de ne pas pouvoir se rendre à Dakar ou Saly, le jour du scrutin, inquiète. « Pas mal de nos compatriotes français qui résident dans les régions de Saint-Louis, Matam, Tambacounda et Ziguinchor, sont dans l'impossibilité matérielle de se déplacer pour venir voter », alerte un de leurs représentants. En cause : l'absence de bureaux de vote en dehors de ceux de Dakar et de Saly. Il y a 17 000 électeurs français inscrits sur la liste électorale au Sénégal. Lors de la dernière présidentielle, en 2022, ils avaient pu voter aussi à Saint-Louis, dans le nord et à Ziguinchor, dans le sud du pays. ConfidentielDakar
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