Lors d'une conférence de presse tenue hier, l'Alliance Pour la République (APR), par la voix de ses représentants, a partagé une analyse sévère...
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Lors d'une conférence de presse tenue hier, l'Alliance Pour la République (APR), par la voix de ses représentants, a partagé une analyse sévère de la situation politique actuelle au Sénégal. La rencontre, ouverte par un hommage poignant à la mémoire des compatriotes récemment décédés en mer et sur les routes, s'est ensuite concentrée sur une critique approfondie de la gestion des affaires de l'État. Au nom du Président Macky Sall, des membres du Secrétariat Exécutif National (SEN), des responsables et militants de l'APR ainsi que des alliés, l'APR a souligné les graves défis auxquels le pays est confronté. Une crise institutionnelle sans précédent L'APR a mis en exergue une crise institutionnelle majeure, qu'elle attribue aux agissements du couple présidentiel formé par Ousmane Sonko et Diomaye Faye. « Le Sénégal, modèle de paix sociale et de stabilité, traverse l'un des pires moments de son histoire démocratique », a déclaré le porte-parole de l'APR. Selon le parti, les actions de l'actuel pouvoir présidentiel consistent à bafouer la Constitution et à piétiner les lois de la République. L'APR accuse Ousmane Sonko et son Premier ministre de violer en série la Constitution, notamment par le refus de ce dernier de procéder à la Déclaration de Politique Générale (DPG) comme exigé par les textes constitutionnels. Ce mépris des institutions républicaines est, selon l'APR, un des nombreux exemples de leur gestion désinvolte du pouvoir. Des tensions exacerbées entre l'exécutif et le législatif L'un des points centraux de cette crise réside dans la volonté manifeste, selon l'APR, de museler le Parlement. La relation entre l'exécutif et le législatif est marquée par une confrontation inédite, nourrie par des décisions politiques visant à bloquer les travaux parlementaires. Le parti dénonce une « stratégie d'évitement des responsabilités constitutionnelles » et une tentative d'empêcher Ousmane Sonko de faire face aux députés dans le cadre d'une motion de censure. Pour l'APR, cette situation témoigne d'une dérive autoritaire qui menace l'équilibre des institutions démocratiques du Sénégal. Le parti appelle à une vigilance accrue face à ces manœuvres qu'il juge « dangereuses » pour la démocratie sénégalaise. En conclusion, l'APR s'est engagée à poursuivre la défense des institutions républicaines et des valeurs constitutionnelles, tout en appelant l'ensemble des forces vives de la nation à se mobiliser pour préserver l'intégrité du pays et de ses institutions.
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