Maroc - OBSERVALGERIE.COM - A la Une - 29/Aug 15:45

Gaz naturel : L'Algérie 7e exportateur mondial

L’Algérie qui fait partie des plus grands producteurs de gaz naturel au monde, figure aussi parmi les plus grands exportateurs de cette énergie. En effet, avec un total de 52 milliards de m3, l’Algérie s’est classée au 7e rang mondial en matière de volumes exportés en gaz naturel en 2023. Dans son dernier rapport « Global gas report 2024 », l’Union internationale du gaz, (IGU) qui a classé les pays sur la base des volumes de gaz naturel exportés en 2023, a précisé que l’Algérie a exporté un total de 52 milliards de m3 l’année dernière. L’Algérie a exporté pour un total de 18 milliards de m3 de Gaz naturel liquéfié (GNL) et 34 mds m3 par gazoduc durant l’année écoulée, a indiqué l’UIG. Avec un volume global de 52 milliards de m3, l’Algérie premier exportateur de GNL en Afrique, s’est classée 7e exportateur mondial de gaz naturel en 2023. En tête du classement global d’export de gaz naturel, la Russie a exporté 139 mds m3 l’an passé, suivie par le Qatar (128 mds m3), les États-Unis (127 mds m3), la Norvège (120 mds m3), l’Australie (110 mds m3) et le Canada (53 mds m3). Concernant les plus gros importateurs de gaz en 2023, le rapport de l’UIG souligne qu’en tête figure la Chine, avec un total de 160 mds m3 importés durant l’année écoulée, suivie du Japon avec 91 mds m3 puis de l’Allemagne avec 77 mds m3. En matière de demande, les besoins d’importation de l’Asie ont continué d’augmenter en 2023, une tendance qui devrait se poursuivre jusqu’en 2024, « car des pays comme la Chine dépendent de plus en plus des importations de gaz », souligne l’IGU. La demande mondiale en gaz naturel en hausse En revanche, la demande européenne a diminué en raison de besoins saisonniers plus faibles et d’une demande réduite des secteurs électrique et industriel. En 2023, le commerce mondial de GNL a atteint 537 milliards de m3 selon le rapport, affirmant que le GNL connait « une importance croissante » dans un contexte mondial de préoccupations en matière de sécurité énergétique et d’incertitude de l’approvisionnement à travers le monde. Le rapport d’IGU, met en avant les risques pesant sur l'approvisionnement énergétique mondial en raison de la demande croissante d'énergie et du manque d'investissement dans le gaz et les énergies propres, affirmant que « les objectifs énergétiques pour 2030 semblent clairement hors de portée ». Les marchés mondiaux du gaz demeurent dans un équilibre "fragile", avec une offre qui ne suit pas le rythme d'une demande en constante augmentation, ayant progressé de 1,5 % en 2023 et une accélération prévue à 2,1 % d'ici la fin de 2024.