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ÉDITORIAL. Le Conseil fédéral a présenté son plan pour baisser la redevance sans trop nuire à l’audiovisuel public. Un compromis par lequel le ministre démontre son habiletéAlors qu’il était parlementaire UDC, Albert Rösti était membre du comité d’une initiative qui veut réduire la redevance radiotélévision à 200 francs. Un montant qui correspondrait à un démantèlement partiel de la SSR. Comme conseiller fédéral, il présente une alternative à 300 francs, contre 335 aujourd’hui. On ne peut pas totalement exclure que son changement de statut ait adouci le Bernois. Il nous semble cependant plus sûr de miser sur le fait que ce prince du compromis ait identifié une stratégie lui permettant de limiter les dégâts tout en prenant des mesures fermes.Dans la décision présentée par Albert Rösti, le Conseil fédéral s’adresse d’abord aux ménages. La redevance équivaut à un impôt qui finance l’audiovisuel public et une partie du privé. En modérant son montant, il signifie aux citoyens qu’il a compris que les temps sont difficiles et qu’il veut les soulager.Lire aussi: Le Conseil fédéral va réduire les moyens de la SSR en baissant la redevance à 300 francs Ce prélèvement, les entreprises y sont aujourd’hui soumises dès 500 000 francs de chiffre d’affaires. Les patrons paient donc à double et ils se battent pour corriger cette injustice. Ils ont été entendus puisque le plancher a été relevé à 1,2 million, exonérant 80% des entreprises, selon les calculs d’Albert Rösti. Enfin, les éditeurs privés fulminent depuis plus d’une décennie contre la concurrence déloyale à laquelle se livre la SSR en finançant une offre en ligne avec l’argent de la redevance. La future concession accordée à la SSR spécifiera que cette offre devra se baser sur l’audio et la vidéo, laissant l’écrit aux médias privés. Lire l'édito du Temps: Susanne Wille à la SSR: choix judicieux pour job périlleux En contrepartie, le Conseil fédéral accorde du temps à la SSR. La régie publique a cinq ans pour absorber cette baisse progressive de la redevance. De quoi amortir le choc, au moment où, du côté des privés, l’hécatombe va en s’accélérant, baisse des revenus publicitaires oblige. Plusieurs plans de licenciement seraient en préparation dans les grandes maisons d’édition du pays. En mettant beaucoup d’eau dans son vin, Albert Rösti protège la SSR. Sa future directrice serait bien inspirée de le comprendre. En Suisse alémanique, l’image du service public est plus dégradée qu’ailleurs. Si rien ne change, certains citoyens n’auraient aucun scrupule à voter pour une initiative plus extrême. Lire aussi: Susanne Wille, une super-héroïne pour sauver la SSR
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