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Après avoir été dix-neuf mois directeur «ad interim» avant de pouvoir remplacer son prédécesseur, Nicolas Bideau, le nouvel ambassadeur s’est vu confier les rênes de Présence Suisse. Son credo: mettre en avant l’innovation helvétiqueAttablé au Café du Simplon à Lausanne, Alexandre Edelmann a le flegme qui sied au poste. Il a beau porter cravate sombre sur chemise blanche, il reflète une décontraction qui ne s’invente pas. Au fil de notre discussion avec le nouveau directeur de Présence Suisse, deux impressions se dessinent: les aléas de la vie ne le déstabilisent pas facilement; et sa bonhomie trompe un professionnalisme bien plus sérieux qu’il ne le laisse voir.Son chef était jusqu’alors le très médiatique Nicolas Bideau, un people de Suisse romande, parti gérer la communication d’Ignazio Cassis. C’est lui qui a fait de Présence Suisse ce que l’on connaît aujourd’hui: du soft power branché qui, à coups de Happy Lilly – la petite vache en bois – et de publications Instagram, a modernisé l’image de la Suisse à l’étranger. Employé depuis 2013 au sein du DFAE pour cette agence de com de la Confédération à l’étranger, Alexandre Edelmann a vu le monde évoluer. «La situation géopolitique a changé, le rôle des réseaux sociaux a pris une ampleur majeure.» Mais la mission de Présence Suisse n’a pas fondamentalement bougé: «Nous travaillons à la bonne image du pays pour qu’elle soit utile à notre économie, à notre politique et à notre diplomatie.»Voir plus
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