« After » devrait être le quinzième long-métrage du cinéaste Danois de 68 ans
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Le cinéaste anglais Ben Rivers présente en compétition à Locarno un documentaire expérimental dans lequel il filme de manière organique un Ecossais vivant en solitaire dans la forêt des HighlandsA peine le 77e Locarno Film Festival a-t-il débuté que l’on sait déjà que Bogancloch restera un des films marquants de la compétition internationale. Documentaire expérimental réalisé par Ben Rivers (dont on avait découvert ici même en 2013 le deuxième long métrage, A Spell to Ward Off the Darkness, coréalisé avec Ben Russell), ce film essentiellement en noir et blanc et traversé par quelques fulgurances est de ceux qui, même visionné dans une sorte léthargie tant il invite à la rêverie, reste durablement en mémoire, dans une sorte de persistance rétinienne puissance mille.Au cœur du film, un personnage un seul, déjà aperçu dans le premier long métrage de Ben Rivers, Two Years at Sea (2011), ainsi que dans le court This Is My Land (2006): Jake Williams, un Ecossais vivant en ermite au cœur des Highlands, dans la forêt de Bogancloch. Le cinéaste avait mis du temps à le débusquer lorsqu’il s’était mis en tête de trouver une personne ayant fait le choix de s'extraire de la société, et il est depuis une vingtaine d’années devenu un jalon de sa filmographie, riche d’une quarantaine de films, dont six longs métrages.Voir plus
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