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ÉDITORIAL. Tamedia a annoncé près de 300 suppressions de postes, la fermeture du centre d’impression de Bussigny et le choix de quatre titres porteurs, dont un seul pour la Suisse romande. Un désinvestissement qui ne dit pas son nomIls auraient tout pour bien faire. Des revenus stables, une marge impressionnante dans certains secteurs, une présence nationale, des professionnels dans les domaines porteurs. TX Group, maison mère de Tamedia, a la capacité financière pour gérer la restructuration de son secteur et investir dans les médias du futur.Les annonces diffusées mardi par Tamedia sont logiques, l’expression crue du marché. Le journal coûte trop cher et ne s’imprime plus, la Suisse est trop petite. Les dizaines d’employés travaillant pour le centre d’impression à Bussigny sont les premiers à en faire les frais. Zurich suivra; ne restera que Berne, pour des raisons logistiques. Est aussi annoncée la concentration sur quatre titres phares, dont seul 24 heures est mentionné pour la Suisse romande.Lire aussi: Tamedia coupe de nouveau dans ses effectifs. La «Tribune de Genève» en sortira affaiblie Sur le papier, si on peut dire, tout roule. La directrice générale allemande, Jessica Peppel-Schulz, arrivée en octobre 2023, fait son travail. Elle réduit les branches déficitaires et développe celles qui ne le sont pas, une poche ne finançant pas l’autre. Mais une question se pose: pour quoi faire? Si le projet est financier, il est cohérent. Si le but est la production de journalisme au niveau national, c’est plus compliqué. Car, n’en déplaise aux dirigeants basés en Suisse alémanique, la Suisse romande, c’est une langue, des racines, des pratiques et des gens. La direction zurichoise l’avait d’ailleurs découvert avec surprise en 2013 en voyant un conseiller d’Etat PLR manifester avec les syndicats à Lausanne contre la restructuration annoncée. Choc des cultures. S’adresser à des lecteurs et internautes romands implique a priori de parler d’eux, en partie en tout cas, et de les comprendre. C’est plutôt mal parti avec Jessica Peppel-Schulz, elle qui s’est récemment adressée à ses troupes francophones par le biais d’un avatar parlant français, à sa place. Lire aussi: A Bussigny, la fermeture de l’imprimerie Tamedia est un symbole fort, mais pas une catastrophe économique Depuis le rachat d’Edipresse Suisse par Tamedia effectif en 2011, la Suisse romande se ratatine dans le portefeuille du groupe. Au fil des ans, ce morceau de pays a été mis à distance du centre de décision. A tel point que Genève, ses entreprises, ses organisations internationales, sa culture et ses genevoiseries deviennent une annexe vaudoise, si l’on décrypte les annonces de mardi. Et, dans un futur proche, une entrée sur l’application mobile de _24 heures_. Mardi, les politiques ont réagi avec amertume mais les jeux sont faits. C’est une claque de plus pour la Suisse romande. Rien dans les messages encore sibyllins diffusés ne laisse entrevoir des investissements dans les forces journalistiques, même à Lausanne. La famille Coninx, propriétaire historique du groupe, a bâti sa richesse avec la presse. Le rêve de ses descendants ne ressemble pas à un projet médiatique, en tout cas pas pour la partie latine du pays. Il serait peut-être temps d’avoir l’honnêteté de le dire. Pour les investisseurs, les employés, et bien sûr les lecteurs. Lire aussi: Simon Bärtschi, directeur éditorial de Tamedia: «Nous voulons attaquer les autres régions romandes avec «24 heures» * * * [**Retrouvez** tous les éditoriaux du _Temps_](https://www.letemps.ch/opinions/editoriaux?gad_source=1&gclid=CjwKCAjw8rW2BhAgEiwAoRO5rM4zv-vWvhfy0kwLWmp2fDWWnrqcdwouErMLiWYFZcIg3gQJrm0EERoC6wkQAvD_BwE)_._
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