Maroc - LE TEMPS - Tous - 28/Aug 17:30

Le monde politique n’a pas tourné la page d’un soutien à la presse écrite

Après les annonces de licenciement chez Tamedia, les politiciens et les partis ont réagi avec force et consternation. Mais que peut faire le monde politique pour «sauver le soldat média»? A Berne, les élus espèrent toujours faire passer leurs projets d'aides indirectesLe monde politique n’a pas manqué à son devoir en faisant part rapidement de son désarroi à la suite des mesures de restructuration annoncées par TX Group/Tamedia mardi matin. Le Conseil d’Etat genevois a assuré saisir «parfaitement» les enjeux liés à la transition numérique, le tout en déplorant la stratégie du groupe zurichois qui contribue «à un appauvrissement de la diversité et de la qualité de la presse». Son homologue vaudois s’est joint à ses craintes, pointant du doigt les défis technologiques ainsi que «les effets de la crise des revenus publicitaires.»Plusieurs formations politiques ont également formulé leur inquiétude vis-à-vis de cette situation. Le PLR Genève a par exemple rappelé, par le biais d’un communiqué, à quel point la couverture locale, régionale et francophone est essentielle à la compréhension du monde qui nous entoure. «A quand des articles écrits à Zurich et traduits par ChatGPT? Ce n’est pas ainsi que nous imaginons la diversité des médias», s’indigne la formation libérale-radicale. Et de s'interroger sur la façon dont la presse doit être financée, «afin de garantir une pluralité et une diversité d’information qui soit aussi proche que possible de la population».Voir plus