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OPINION. Des voix la critiquent et pourtant, sans remplacer les parlements ou les gouvernements, la démocratie participative permet d’améliorer la chose publique en convoquant l’intelligence collective, écrit Natacha Litzistorf, conseillère municipale en Ville de LausanneDe récents articles dénoncent la démocratie participative et l’accusent de maux divers et variés. Il est souvent plus facile de critiquer que d’être force de proposition pour améliorer et renforcer nos démocraties. Elles sont le dernier rempart face à des régimes qui bafouent les droits humains et, à ce titre, elles méritent des adaptations, comme la participation, pour être en phase avec le contexte changeant. Une tribune visée par ce texte: La fin de l’illusion de la démocratie participative? Notre Suisse et sa démocratie semi-directe relèvent d’un petit miracle; mais pas de ceux qui tombent du ciel, de ceux qui se travaillent génération après génération. Aujourd’hui, nous avons la chance de pouvoir faire grandir les droits et la capacité d’agir de chaque individu, de resserrer les liens, d’améliorer le dialogue entre la population, le politique, l’économie et la science et de construire notre avenir ensemble, tout en respectant les compétences et les rôles de chacune et chacun.La démocratie participative est complémentaire à la démocratie élective. Sans cette assertion, point de salut pour la participation. Même si «faire participation» a notamment comme ambition de faire bouger les marges, de tester des nouveaux modes de gouvernance, de faire monter en puissance l’expertise d’usage, elle n’a pas pour vocation de supplanter les parlements et les gouvernements ni de déboulonner l’expertise des professionnels. Importance de bien cadrer le périmètre de la participation Il faut de la rigueur méthodologique pour éviter les pièges. Les méthodes participatives sont pléthore en fonction des ressources à disposition, du type d’objet, de son cycle de vie et de partage du pouvoir souhaité. Ces méthodes visent d’abord à éviter les principaux écueils de la participation: croire que tout est mis en discussion sans limites; rencontrer toujours les mêmes personnes; laisser la parole à celles et ceux qui crient le plus fort; perdre du temps à débattre d’éléments qui font consensus; accoucher d’une souris; aboutir à un inventaire à la Prévert dont personne ne sait que faire. C’est en général ici que certaines personnes se fâchent car elles trouvent que la participation est une liberté qui ne supporte aucun carcan. Et d’autres rigolent, pensant qu’il s’agit encore d’une lubie technocrate et naïve. Décortiquons! Il y a des règles d’or. En 2021: Nenad Stojanovic: «Les panels citoyens sont une réponse au populisme» Avant d’imaginer une démarche participative, il convient d’être au clair sur le degré de partage de pouvoir (information, consultation, concertation, cogestion, autogestion) et ensuite de l’annoncer d’emblée aux personnes participantes. C’est souvent là que le bât blesse, car partager le pouvoir est un changement de paradigme fort.Ensuite, il faut cerner le périmètre. Il ne doit pas être trop vaste pour éviter Prévert et il doit exposer toutes les contraintes qui font que tout ne sera pas possible, sans quoi seules la désillusion et la déception seront au rendez-vous. Qui écouter? Puis il faut identifier le public cible et choisir les bons moyens de mobilisation. L’étape semble banale mais elle requiert pourtant toutes les attentions pour aller chercher celles et ceux qui ne participent jamais ou les sans-voix. Ici, se posent deux questions longuement théorisées: quid de la représentativité et de la taille de l’échantillon? La première est un vaste débat entre l’équipe du miroir de la population cible dans un échantillon et celle du tirage au sort pour sortir de l’ornière. Quant à la seconde, en participation, un petit échantillon aura autant de pertinence et de robustesse qu’un grand.Après, il convient de déterminer dans quoi va être métabolisée la parole des personnes donnant de leur temps et de leurs savoirs. Rien de pire que de développer une démarche en parallèle de l’existant car elle rencontrera de grandes difficultés à s’implémenter et à être monitorée.Enfin, un moment d’une importance capitale: la restitution. C’est là où le fruit de la participation est redonné aux personnes et que, de façon transparente, est présenté ce qui a été retenu ou non et pourquoi.Aujourd’hui, c’est une évidence offerte par vingt-cinq ans d’empirie et pas uniquement de théorie: la participation, c’est la maïeutique du XXIe siècle, qui permet d’améliorer la chose publique et les stratégies d’entreprise car elle convoque l’intelligence collective, seule réponse définitivement convaincante et efficiente pour relever les défis de notre temps. En 2019: Sion pilote de la démocratie participative
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