OPINION. Intégrer la question biodiversitaire à tous nos projets est de plus en plus une question d’ordre existentiel pour notre propre espèce,...
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L’état de la biodiversité suisse est insatisfaisant, voire mauvais, selon plusieurs indicateurs suivis régulièrement sur différentes périodes. A l’approche de la votation sur l’initiative «biodiversité», on vous propose un tour d’horizonLe 22 septembre 2024, on vote sur l’initiative «Pour l’avenir de notre nature et de notre paysage» (Initiative biodiversité). Il existe une multitude d’indicateurs permettant d’évaluer la santé de la biodiversité et on vous propose de s’arrêter sur quatre d’entre eux.Tout d’abord les listes rouges. Une des manières les plus parlantes consiste à observer le degré de menaces qui pèsent sur les espèces animales et végétales. En Suisse, 35% des milliers d’espèces évaluées sont éteintes ou menacées, et 12% sont potentiellement menacées. Et ces pourcentages sont nettement supérieurs à la moyenne des pays de l’OCDE. (Source: OFEV, UICN)Notre enquête: Comment va la biodiversité suisse, pour de vrai? Ensuite, les habitats de grandes valeurs. Ils correspondent aux zones alluviales, aux marais et aux prairies et pâturages secs. Ces habitats, qui couvraient encore de vastes surfaces vers 1850, ont connu une nette chute entre 1900 et 2010: la surface des zones alluviales a reculé de 36%, celle des marais de 82% et celle des prairies et pâturages secs de 95%. Troisièmement, les aires protégées contribuent à la préservation de la diversité des espèces et des paysages suisses. Si la part de la surface du territoire suisse consacrée à la préservation de la biodiversité a légèrement augmenté, pour atteindre 13% de la surface nationale, cette progression ne permet pas d’atteindre les objectifs fixés par la Convention sur la diversité biologique (CBD) qui prévoyait 17% d’ici à 2020. Notre éditorial: Initiative «Biodiversité» en votation fédérale: mettre la Suisse sous cloche n’est pas réaliste Pour finir, le morcellement du paysage. Nos paysages, de plus en plus morcelés par des routes, des ponts ou des clôtures, entravent le déplacement de la grande faune, mais les milieux aquatiques sont également concernés. Le plateau est la zone la plus morcelée du pays: un organisme peut se déplacer sans entraves sur 2,7 km2 seulement, contre 449 km2 sur le versant sud des Alpes. Des corridors à faune existent, mais, pour l’OFEV, les mesures réalisées depuis 2005 sont insuffisantes.
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